Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

identite nationale et royale

La République française et les Monarchies d'Europe : combien ça coûte ?

14 Février 2015, 17:01pm

Publié par AF Provence

Depuis toujours (ou presque) j'entends l'argument qui se veut définitif et qui a largement imprégné les opinions publiques et les générations successives des XXe et XXIe siècles en France et dans la plupart des pays européens : « la Monarchie coûte cher », sous-entendant, par le même mouvement, que la République serait moins dispendieuse, si ce n'est frugale à suivre le modèle d'un Robespierre et de son régime austère (voire austéritaire...) ! Un argument qui, pourtant, ne tient pas vraiment au regard de notre histoire nationale et de l'actualité européenne, comme Stéphane Bern a eu de nombreuses occasions de le rappeler depuis les années 1980, et comme un récent article paru sur le site du quotidien Le Figaro (11 février 2015) le souligne à propos de la monarchie espagnole :

« Lors de son intronisation en juin dernier, il avait promis d'avoir une conduite « honnête et transparente ». Felipe VI d'Espagne a fait mardi un nouveau geste en ce sens en dévoilant un budget gelé et en diminuant son salaire de 20 %. Le souverain recevra cette année 234.204 euros. » Le budget global du fonctionnement de la Maison royale atteint la somme de 7,7 millions d'euros pour 2015, soit « seize centimes par habitant, le plus faible d'Europe », comme le résume Le Figaro !

 

 

Autre exemple : la monarchie britannique : selon Jérôme Szczepanski dans un article paru sur le site de l'Alliance Royale du Nord-Pas-de-Calais, « celle-ci a coûté à ses contribuables 49,5 millions d'euros en 2014. Cela représente environ un coût de 75 centimes par personne au Royaume-Uni. » Pas vraiment excessif si l'on considère que cela couvre les dépenses de représentation de l’État assurée par la reine et sa famille, véritables « incarnations » du Royaume-Uni et, au-delà de son présent, d'une histoire et d'un destin nationaux : rappelons-nous, par exemple, combien la souveraine anglaise a su incarner, plus que tout autre, le souvenir de la résistance au nazisme lors de la commémoration du débarquement du 6 juin 1944 en Normandie. Elle n'était, d'ailleurs, pas seulement l'ancienne ambulancière des années 1940, fille du roi George, et la reine en exercice : elle était aussi le roi son père lui-même, ce George VI qui permit à Churchill d'être ce Richelieu qui manqua tant à la République française du printemps 1940. Elle était ceux qui avaient été, et elle annonçait, par son principe même, ceux qui seront : Charles, William, George...

La République, qui n'a pas le même pouvoir d'incarnation, si ce n'est de façon (trop) éphémère et le plus souvent dans des moments de grand désarroi, et qui se veut « la » démocratie en oubliant qu'elle ne l'a ni créée, ni respectée durant les heures sombres des années 1792 et suivantes, n'est pas gratuite, bien sûr, mais, surtout, elle coûte beaucoup plus cher qu'une monarchie sans que l'on soit bien sûr d'y gagner, ni politiquement ni économiquement ni socialement. Les chiffres parlent mieux qu'une longue démonstration et il suffit de consulter le site de la Présidence de la République et de les compléter par les analyses serrées du député socialiste de l'Aisne René Dosière pour le constater par soi-même et sans être taxé de « partialité » monarchique (que j'assume néanmoins sans souci...).

Ainsi, le budget de l’Élysée et de son fonctionnement de « Maison » de la République s'élève-t-il à 100 millions d'euros pour 2015 (en baisse depuis 2012), soit environ 1,55 euros par habitant, presque 10 fois ce que coûte la monarchie espagnole en sa magistrature suprême, et le double de celle d'Outre-Manche. Mais les comptes de la République ne s'arrêtent pas là : il faut y rajouter le coût des anciens locataires de l'ancien palais de la marquise de Pompadour, soit environ 6,2 millions d'euros à la charge de l’État (2,5 millions pour M. Giscard d'Estaing ; 2,2 millions pour M. Sarkozy ; 1,5 million pour M. Chirac).

Est-ce tout ? Mais non, car il ne faudrait pas oublier le coût des campagnes électorales présidentielles qui, si l'on en croit l'ancien membre du Conseil constitutionnel Roland Dumas, ont parfois crevé les plafonds autorisés en 1995 et, à suivre les déboires de l'ancien candidat Nicolas Sarkozy l'an dernier, ont largement dépassé les sommes annoncées officiellement, ce qui a valu à son parti UMP un véritable Trafalgar financier... Si l'on suit les instructions officielles actuelles, un candidat ne peut dépasser pour ses frais de campagne la somme de... 16,851 millions pour le premier tour et 21,509 millions pour le second : sachant qu'il y a deux candidats pour le second et un peu plus pour le premier ; que, évidemment, tous n'ont pas les mêmes disponibilités financières mais que deux au moins peuvent les assumer ; que cet argent peut être en partie remboursé, et cela sur les caisses de l’État selon les résultats obtenus (pour les candidats ayant obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés en 2012 au premier tour : 8 millions environ ; pour les candidats du second tour : près de 10,7 millions d'euros...)... Au bout du compte, ce n'est pas vraiment négligeable ! Et il n'est pas certain que les contribuables électeurs en aient pour leur argent !

Et cela recommence tous les 5 ans...

A vos calculettes !

 

Un homme qui savait compter... pour lui !

 

Au regard de tous ces chiffres, il me semble que, décidément, la Monarchie a quelques avantages sur la République, et qu'elle est, définitivement, beaucoup plus économique que le régime de Marianne : il serait bienheureux d'en tirer quelques conséquences, non seulement financières mais aussi politiques... 

(extrait du blog http://nouvelle-chouannerie.com/)

Voir les commentaires

Charles Maurras et ses héritiers sur France Culture

11 Février 2015, 22:01pm

Publié par AF Provence

Samedi dernier, 7 février, sur France CultureAlain Finkielkraut avait choisi pour thème de son émission RépliquesCharles Maurras et ses héritiers

Invités : Olivier Dard, professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris Sorbonne, spécialiste d’histoire politique et François Huguenin, historien des idées et essayiste français.

L'enregistrement sonore de cette émission dure 52 minutes et mérite selon nous,  d'être écouté. Olivier Dard et François Huguenin sont de parfaits connaisseurs de Charles Maurras et l'on ressent parfois, de la part d'Alain Finkielkraut une réelle curiosité pour la vie et les idées de Maurras, même si, en définitive, sa prévention à son égard reste dominante et devient, parfois, accusation et jugement
 
En fin de compte, ceux qu'intéresse en premier lieu l'histoire des idées regretteront peut-être que, de ce fait, l'apport de Maurras à la pensée politique contemporaine ait été traité un peu rapidement. Rappelons que pour Edgar Morin, trois grandes pensées politiques ont marqué l'époque moderne : celle de Tocqueville, de Marx et de Maurras. On eût peut-être aimé que Maurras soit aussi évoqué de ce point de vue. Sinon quelle explication y aurait-t-il à la constatation de Finkielkraut en début d'émission : « Maurras occupe à nouveau le devant de la scène. » ?•  Lafautearousseau  

Voir les commentaires

La réalité du pays réel

9 Février 2015, 11:56am

Publié par AF Provence

Le tintamarre de "l'esprit du 11 janvier"qui a suivi les attentats djihadistes de Paris et le baratin de l'union autour des "valeurs républicaines" ont volé en éclats avec l'élection législative du Doubs. Elle vient de rappeler que la France est profondément divisée, de plus en plus divisée. Elle est divisée par le système républicain qui est basé par les luttes de partis et qui favorise libéralisme et mondialisme.

Le FN a frolé la victoire dans une circonscription populaire et ouvrière. Sa candidate a, comme elle l'a dit, "fait carton plein dans les communes rurales". Preuve supplémentaire qu'il existe une division entre deux France qui se séparent de plus en plus géographiquement, sociologiquement, économiquement et culturellement:

- la France des métropoles

- la France des périphéries.

Cette ségrégation, qui n'est pas celle dont parle Manuel Valls, a été observée par des sociologues et géographes que la caste politico-médiatique n'a pas voulu écouter. Voir sur ce blog l'article paru en mai 2014: http://www.af-provence.com/article-qui-restaurera-la-politique-123777319.html

Pourtant, on comprendrait ce qu'est le pays réel actuel. Il n'est plus celui du temps de Charles Maurras. Mais un vrai maurrassien doit, par l'empirisme organisateur, étudier les réalités. Connaître la réalité du pays réel permet de mieux conduire l'action politique.

L'analyse des deux France d'aujourd'hui a été bien résumée par André DORANT dans le numéro 121 (janvier-février 2015) de "National 13", magazine frontiste dont la quaiité s'est bien améliorée ces derniers mois.

 

La réalité du pays réel

"Le géographe Christophe Guilluy a récemment publié un ouvrage dont le retentissement  a été considérable : « La France périphérique. Comment on a sacrifié les classes populaires ».

Ce livre est une étude scientifique appuyée sur des cartes présentant les évolutions sociologiques et politiques de  la France d’aujourd’hui.

Ce travail brillant explique pourquoi l’opposition au système politique français est si importante parmi les plus modestes des Français.

Selon lui, il existe deux France.

La première est la France des métropoles. Cette France a une forte population de cadres et d‘immigrés. Elle produit les 2/3 du PIB français et possède les bassins d’emplois les plus dynamiques. Elle bénéficie de l’ouverture des frontières, de la mobilité des capitaux et des hommes. Elle est au centre de la mondialisation.

La seconde est la France périphérique, celle des villes petites et moyennes ainsi que des zones rurales. Cette France représente 60% de la population française ; pourtant elle est mise à l’écart et frappée par la précarité sociale.

La cause de cette évolution de deux France qui s’opposent est la mondialisation avec ses effets communautaristes et inégalitaires.

En effet, de plus en plus, l’activité se concentre sur les métropoles. Le marché de l’emploi ne s’adresse plus qu’aux plus qualifiés et aux moins qualifiés. La classe moyenne est sacrifiée.

Le système qui en découle est donc mondialisé, libéral, inégalitaire et communautariste. Il s’oppose au vieux modèle républicain français.

Les élites acquises à la mondialisation n’ont longtemps été préoccupées que par les banlieues et leurs populations d’origine immigrée. Il leur semblait que les risques d’explosion sociale ne pouvaient venir que de là. Mais elles ont oublié la majorité de la population française qui supporte de plus en plus mal la mondialisation. Les jeunes, les actifs et les retraités issus des catégories sociales modestes en perçoivent les effets négatifs. Le mécontentement de cette France périphérique prend des aspects très divers mais toujours en nette opposition avec les positions des élites.

Vote Non au référendum de 2005, résisistance aux plans sociaux, action des Bonnets rouges de Bretagne et surtout vote Front National en forte croissance témoignent de ce mécontentement. Le vote FN connaît une importante progression justement dans les zones périphériques et traduit une vive inquiétude face aux menaces sur l’identité.

Guilluy considère que le PS et l’UMP partagent globalement le même modèle économique et social. Ils sont les partis de ceux qui sont bénéficiaires de la mondialisation ou qui en sont (ou s’en croient) protégés. Au contraire, le FN est le parti des actifs, des jeunes et des catgégories populaires qui se sentent menacés par la mondialisation.

Un livre intelligent et très argumenté que doivent lire tous ceux qui veulent comprendre les évolutions politiques et sociales en cours et à venir."

André DORANT

Voir les commentaires

A Marseille, pas touche au niqab!

7 Février 2015, 23:59pm

Publié par AF Provence

Un petit désordre s'est produit vendredi 6 février sur le marché de Noailles à Marseille. Cinq îlotiers ont eu l'idée bizarre d'interpeller une jeune femme portant le voile intégral. Ils ont été copieusement injuriés et un attroupement s'est tout de suite formé. Il a fallu des renforts de police pour faire entendre raison à la voilée.

En définitive, il n'y a pas eu de blessés. Les détails se trouvent dans l'article dont le lien est en bas de ce texte.

L'incident est significatif du mépris dans lequel les lois françaises sont tenues, au moins par une certaine partie de la population.

Il n'est pas question d'être prophète de malheur mais on peut prévoir que d'autres incidents se produiront. A la suite des attentats djihadistes de janvier, les forces de l'ordre sont un peu plus nombreuses et présentes à Marseille. Elles ont reçu des consignes plus strictes. Mais il est bien tard et les femmes complètement voilées se sont multipliées depuis longtemps dans les rues et dans les bâtiments publics.

Pour cause d'électoralisme, afin de draguer les voix des musulmans, les hommes politiques de droite et de gauche ont préféré fermer les yeux pendant des années. Il est intéressant de voir si les bonnes intentions proclamées à la suite des meurtres des "fous d'Allah" de la région parisienne se traduiront vraiment en acte ou si l'on va les oublier. Bientôt, ce seront les élections départementales et, à la fin de l'année, les régionales.

Il ne faut pas que le zèle de quelques policiers exaspère la Busserine ou la Castellane.

Voir les commentaires

La nationalité, légale et légitime

6 Février 2015, 15:47pm

Publié par AF Provence

(article paru dans L’Action Française 2000, 5 février 2015)

Nous devons nous sentir tenus par les promesses malhonnêtes des gouvernants, mais nous avons le droit d’exiger qu’ils changent les règles.

 

La tentation est grande de définir une unité nationale qui soit à notre exacte mesure. Quand le PS twitte les propos de Manuel Valls (« Je veux rappeler le rôle déterminant des socialistes dans la concrétisation du moment exceptionnel du 11/01. »), on comprend ce qu’unité et nation signifient pour un républicain socialiste : rassembler autour de son parti et lui attribuer les mérites d’un sentiment populaire qu’il n’a pas suscité ; autrement dit, discriminer, élever les uns et abaisser les autres, admettre dans le cénacle et rejeter dans les ténèbres. Et toute la comédie politique de ces trois dernières semaines n’a fait que cruellement souligner que l’unité républicaine n’est qu’une affaire de clans opposés à d’autres clans, chacun prétendant être le vrai peuple et réclamant que les adversaires soient exclus de toute communion. En fait, la tentation hérétique est toujours forte, qui est celle du choix des bons, du tri, de l’élection, de la désignation : la tentation d’une nation contractualiste où seul est citoyen celui qui adhère, et accepte que les conditions d’adhésion changent en permanence.

 
La nationalité, légale et légitime
Un crime contre la France

Et pour les assassins du 7 janvier ? Les intègrera-t-on à la communauté nationale, morts ou vifs ? Ces meurtres de Français ont été perçus, justement, comme un crime contre la France et la déchéance de nationalité a été immédiatement évoquée : la nation revient, une fois de plus, dans le débat politique, malgré tous ceux qui s’efforcent d’en nier et l’existence et la pertinence. Mais il faut distinguer dans les expressions que son souci a revêtues. Les uns tiennent les Kouachi et consorts pour des Français de papier, des néo-Français, et autres expressions qui signifient qu’on ne possède une nationalité qu’à condition qu’on accepte que la nation vous possède ; que les droits que confèrent la nationalité française ne sont un dû que dans la mesure où on fait la preuve de sa dignité à recevoir. Les autres soulignent que la double nationalité est une manière de confort surprenant, amalgamant deux identités sans qu’on sache bien à quelle loyauté se sent tenu l’hybride. Tous s’interrogent sur ce bien individuel qu’est la nationalité et sur ce lien collectif qu’elle implique. C’est un fait que la République a décidé de nationaliser sans intelligence, sans prudence et sans exigence, conférant un titre sans demander de contrepartie, donnant accès à des droits sans vérifier l’usage qui en serait fait, édictant des règles comme autant de principes infrangibles sans vouloir tenir compte des circonstances : depuis plusieurs dizaines d’années, des centaines de milliers d’étrangers arrivent en France, bénéficient de son système social, deviennent Français et font souche en France sans que les partis au pouvoir aient jamais voulu examiner la réalité des communautarismes qui s’abstraient de la communion nationale.

Un bouquet de services

La légalité des procédures ne peut-elle pas être tempérée par la légitimité des intérêts de la nation ? L’immigration intra-européenne a renforcé cette capacité à ne voir en chaque pays qu’un bouquet de services offerts au nomade intermittent ou à l’exilé définitif. Sont-ils vraiment Français, ceux que seuls l’intérêt ou la misère ont amenés en France et qui n’aiment pas la France ? Oui. Quelque dépit qu’on puisse en avoir, si blessé qu’on puisse être à voir des Français rejeter leur propre pays, notre pays, Français de papier ou néo-Français sont Français. Car notre nationalisme, précisément, n’est pas hérétique. Ce qui a été promis devra être tenu, car on ne bâtit pas une nation en commençant par retrancher, au mépris de la parole donnée et des vies réelles impliquées, les mauvais rejets et les mauvaises graines. En revanche, l’Action française demande que, désormais, on applique des règles de prudence : immédiate préférence nationale dans toutes les prestations sociales pour limiter l’immigration de confort, expulsion de tous les étrangers qui contreviennent à la loi – à commencer par les “clandestins”, et déchéance de nationalité pour les terroristes (ce que le Conseil constitutionnel a validé le 23 janvier 2015, au motif que « la punition [qui] n’est pas manifestement hors de proportion avec la gravité de ces actes »), voire pour d’autres raisons, et remise en question de la double nationalité.

 

La nationalité, légale et légitime

Nationalité progressive

En parallèle, installation d’une nationalité progressive et soumise à révocation pendant un laps de temps de plusieurs années, le postulant à la nationalité pleine et entière voyant peu à peu ses droits augmenter à proportion qu’il fait la preuve de son intégration (par sa maîtrise de la langue, par son absence de communautarisme, etc.), les critères d’accession à la nationalité française se doublant d’une réflexion sur la masse des postulants. À ce titre, l’Action française se félicite des intentions du gouvernement d’accélérer l’examen des demandes d’asile : le demandeur d’asile jouissant immédiatement de certains droits, mettre plusieurs années à valider sa demande, c’est entériner son installation de facto sur le sol français. Nous devons nous sentir tenus par les promesses malhonnêtes des gouvernants, mais nous avons le droit d’exiger qu’ils changent les règles. Le multiculturalisme est un échec. La libre circulation des personnes est un danger. Proclamer des valeurs floues n’a pas de sens, affirmer l’amour de la patrie est salvateur. Nous invitons chaque Français à se redonner à la France, même ceux qui n’ont pas d’estime d’eux-mêmes, même ceux qui ont peur d’aimer leur pays.

Action Française 2000

La nationalité, légale et légitime

Voir les commentaires

Le reportage sur la messe du 21 janvier à Marseille

24 Janvier 2015, 20:44pm

Publié par AF Provence

La messe à la mémoire du roi Louis XVI et des victimes de la Révolution, célébrée le 21 janvier 2015 à Marseille, a été enregistrée. Regardez le reportage publié par la FRP, avec notamment l'homélie du Père Manzano et la lecture du texte d'Albert Camus. A regarder et à méditer.

Voir les commentaires

A Marseille, un 21 janvier chargé en événements

23 Janvier 2015, 17:30pm

Publié par AF Provence

Pour la deux-centième année consécutive, une messe a été célébrée à Marseille, mercredi 21 janvier 2015, à la mémoire de Louis XVI et des victimes de la Révolution.

Célébrée dans la basilique du Sacré-Cœur, la cérémonie était présidée par Mgr Jean-Pierre ELLUL.

A Marseille, un 21 janvier chargé en événements

L'excellente homélie du Père Xavier MANZANO montra l'ampleur du projet révolutionnaire.

A Marseille, un 21 janvier chargé en événements

A la fin de la messe, l'assistance écouta attentivement la lecture du "Meurtre du roi-prêtre", texte extrait de "L'homme révolté" d'Albert Camus.

A Marseille, un 21 janvier chargé en événements

Bien évidemment, "L'Action Française 2000" était proposée à la sortie.  La vente fut un grand succès.

A Marseille, un 21 janvier chargé en événements

Les "anciens" tinrent à avoir le journal royaliste.

A Marseille, un 21 janvier chargé en événements

Le buffet dînatoire de la Fédération Royaliste Provençale permit d'échanger les opinions sur la situation politique. Antoine de CRÉMIERS, animateur des Cafés d'Actualité d'Aix-en-Provence, souligna que nous vivons une crise civilisationnelle véritablement unique.

Il insista pour que les royalistes ne se cantonnent pas aux aspects juridiques  et institutionnelles mais qu'ils devaient oser plus dans les domaines économiques et sociaux. 

A Marseille, un 21 janvier chargé en événements

Le même soir, les jeunes de l'Action Française-Provence ont inauguré leur nouveau local en partageant un gâteau des rois et en écoutant les souvenirs militants de deux Camelots des années 1960-1970.

Le flambeau est maintenu et se transmet.

A Marseille, un 21 janvier chargé en événements

Voir les commentaires

Se souvenir de Louis XVI, c’est faire un acte de résistance citoyenne capital

19 Janvier 2015, 23:52pm

Publié par AF Provence

"Se souvenir de Louis XVI, c’est faire un acte de résistance citoyenne capital, en ces temps d’oubli, puisqu’il s’agit de marquer un refus, celui de l’amnésie. Il s’agit de rétablir un fil faussement tranché dans l’esprit général, et de montrer à tous l’unité de l’histoire de la nation française."

Ces phrases sont  extraites du texte "Pourquoi se souvenir de la mort de Louis XVI ?", écrit par Gabriel Privat sur le site Nouvelles de France, que nous vous encourageons à lire entièrement.

 

Faire cet acte citoyen est particulièrement important cette année qui est le deux-centième anniversaire de la première messe célébrée officiellement, à Marseille et dans toute la France, à la mémoire de Louis XVI.

 Les messes en Provence:

 

Mercredi 21 janvier 2015:

Messe à la mémoire du roi Louis XVI 

et des victimes de la Révolution.

 à 19 h à la Basilique du Sacré Coeur,

81 avenue du Prado (Marseille). 

 

La Messe, dite à la demande de la Fédération Royaliste Provençale et de l'Action Française-Provence, ainsi que du Souvenir Bourbonien, sera célébrée par Mgr Jean-Pierre ELLUL. 

------------------

Un vin chaud avec buffet dînatoire suivra à la brasserie "Le Louis XVI", 31 rue Edmond Rostand.

Participation aux frais: 10 € (Jeunes: 7 €).

Inscriptions obligatoires au 06 08 31 54 97.

 ------------------

Mercredi 21 janvier,

à Aix-en-Provence: à 10 h 30, chapelle Notre-Dame de l'Immaculée Conception, boulevard Gambetta

à Avignon: Messe de Requiem, Chapelle des Pénitents gris, Rue des Teinturiers, à 19 heures

à Marseille, église Saint Pie X, 44 rue Tapis Vert, 18h30. 

à Nice: oratoire St Joseph 18 rue Catherine Ségurane, 18 h 30 

à Tarascon: 18h 30 à la Collégiale royale Ste Marthe de Tarascon1

à Toulon: église St François de Paule, place Louis Blanc, 18 h 30

à Caumont sur Durance à 9 h par l'abbé Laurent MILAN

Dimanche 25 janvier:

 à Brignoles: basilique Ste Marie Madeleine, 17 h 30. La messe est précédée d'un déjeuner (prix: 38 euros) en présence de SAR le prince Sixte-Henri de Bourbon-Parme. Renseignements et inscriptions auprès de Jean-Pierre Thouvenin (04-93-81-22-27 ou 06-34-47-67-03).

Voir les commentaires

« Je suis Français », ne pas l’oublier

16 Janvier 2015, 03:42am

Publié par AF Provence

Au lieu de l’inscription «Je suis Charlie», certains auraient préféré «Je suis Français», à l’instar du chanteur M. Pokora qui a déclaré dans "Le Parisien" :

"Je n'ai pas mis "Je suis Charlie" sur Twitter mais "l'union fait la force" accompagné d'un carré noir. Pour moi, c'est même plutôt "Je suis français" parce que c'est mon pays qui est touché à travers ces victimes, citoyens français symboles de liberté ; [...] c'est triste qu'il faille attendre un événement comme celui-là ou une victoire en Coupe du monde pour qu'on se dise tous : "On est français" et qu'on défende nos valeurs".

Chacun ne doit pas oublier que «Je suis Français».

Mais certains militants d’Action Française se souviennent aussi que ces trois mots ont servi de titre à un mensuel royaliste à l'époque de la présidence de Valéry Giscard d'Estaing et du premier mandat de François Mitterrand.

Alors que l’AF, à la suite de la scission de la NAF, était divisée, quatre unions royalistes du Sud de la France regroupèrent leurs publications (« Action-Sud », « Aspects du nationalisme », « L’Ordre Provençal » et « L’Union Nationale du Midi ») pour fonder un journal commun à vocation nationale appelé « Je Suis Français ».

Le numéro 0 parut en mai 1977. 

« Je suis Français », ne pas l’oublier

La présentation se modifia en mai 1979.

« Je suis Français », ne pas l’oublier

La publication s’arrêta en mars 1986 avec le numéro 89.

« Je suis Français », ne pas l’oublier

L’Action Française s’était alors réunifiée et « Aspects de la France » (devenu ensuite «Action Française 2000») était le journal autour duquel il fallait se rassembler.

La rédaction de « JSF » était située à Marseille, au siège de l’Union Royaliste Provençale. Ses rédacteurs en chef étaient Gérard POL et Jean-Louis HUEBER. Paul LEONETTI s’occupait de la maquette.

L’éditorial du dernier numéro fit le bilan de l’entreprise :

« Nous pensons avoir accompli, pendant près de 10 ans, un travail utile et de qualité, reconnu de tous. La permanence de Je Suis Français a d'abord été possible grâce aux efforts constants d'un petit groupe de militants d'un remarquable dévouement à l'Action Française. Mais sa rectitude de pensée est provenue aussi d'une parfaite fidélité aux idées maurrassiennes hors desquelles aucune réflexion politique globale n'est menée en France par quiconque. Quant à la qualité parfois exceptionnelle de Je Suis Français, on la doit à quelques-uns de ses collaborateurs les plus réguliers et les plus fidèles :

 - Christian PERROUX et Pierre DEBRAY tout d'abord, le premier nous ayant apporté, jusqu'à sa mort trop tôt survenue, le bénéfice de son immense culture et de son talent, le second n'ayant cessé, jusqu'à cet ultime numéro, de prolonger pour nous ses études et sa réflexion politique entamées il y a plus de trente ans dans "Aspects de la France" et dont tant d'entre-nous se sont nourris.

 - Mais au-delà de ces deux collaborateurs exceptionnels, les éditoriaux de Jacques DAVIN, les réflexions de Jean-Charles MASSON, les critiques de livres de Pierre LAMBOT, les points de vues nationalistes de François DAVIN, les articles de politique religieuse de Yves CHIRON et François LEFRANC, les chroniques régionalistes de Dominique POGGIOLO ou de politique intérieure de Franck LESTEVEN composaient un ensemble dynamique et cohérent.

 - S'y sont ajoutés longtemps, grâce à Pierre LAMBOT et François DAVIN, d'éblouissants "dialogues" avec une pléiade de personnalités romanciers, historiens, journalistes - dont les réflexions venaient enrichir les nôtres voire les contester permettant ainsi une discussion toujours digne d'intérêt : il faudra bien un jour en publier le recueil. »

 

On peut ajouter, en plus des rédacteurs cités, les contributions (plus ou moins fréquentes) de Pierre BECAT, Jacques DAUPHIN, Pierre de MEUSE, Louis-Joseph DELANGLADE, Daniel ESCLEINE, Daniel LAROUMAN, Philippe LE GRAND, Jean NAZEL, Robert OBERDORFF, Béatrice SABRAN, Philippe SCHNEIDER, François SCHWERER, Gustave THIBON, Gérard WETZEL, et d’autres encore.

Plusieurs sont décédés mais tous les autres, sous leur véritable identité ou sous pseudonyme, continuent à travailler pour la France et le Roi.

De plus, « JSF » publiait chaque été les textes des principaux discours prononcés lors des rassemblements royalistes des Baux de Provence.

Le diaporama ci-dessous présente une sélection de couvertures de « Je Suis Français ». On pourra remarquer que certaines sont toujours d’actualité.

Et, ce qui est bien actuel, c'est que nous devons toujours dire et proclamer

"JE SUIS FRANÇAIS". 

Voir les commentaires

200 ans de prières à Marseille et dans toute la France

13 Janvier 2015, 19:40pm

Publié par AF Provence

Mercredi 21 janvier 2015:

Messe à la mémoire du roi Louis XVI 

et des victimes de la Révolution.

 à 19 h à la Basilique du Sacré Coeur,

81 avenue du Prado (Marseille). 

200 ans de prières à Marseille et dans toute la France

La Messe, dite à la demande de la Fédération Royaliste Provençale et de l'Action Française-Provence, ainsi que du Souvenir Bourbonien, sera célébrée par Mgr Jean-Pierre ELLUL. 

------------------

Un vin chaud avec buffet dînatoire suivra à la brasserie "Le Louis XVI", 31 rue Edmond Rostand.

Participation aux frais: 10 € (Jeunes: 7 €).

Inscriptions obligatoires au 06 08 31 54 97.

 ------------------

Le jour du 21 janvier 2015 est particulièrement important car cette date est le deux-centième anniversaire de la première messe célébrée officiellement, à Marseille et dans toute la France, à la mémoire de Louis XVI.

Le 21 janvier 1815, des cérémonies religieuses eurent lieu dans tout le pays pendant que, à Paris, se déroula la translation des restes de Louis XVI et de Marie-Antoinette du cimetière de la Madeleine à la basilique de Saint Denis.

Vue Du Char Funèbre de la translation á St Denis des corps de Louis XVI et de la Reine Marie Antoinette, prise sur le Boulevard de la Madeleine, le 21 Janvier 1815

Vue Du Char Funèbre de la translation á St Denis des corps de Louis XVI et de la Reine Marie Antoinette, prise sur le Boulevard de la Madeleine, le 21 Janvier 1815

Le même jour, le roi Louis XVIII publia une ordonnance qui fonda les messes perpétuelles à la mémoire du couple royal martyrisé par les révolutionnaires. 

Elles ont été célébrées sans interruption depuis 200 ans.

Par ailleurs, en Provence, des messes sont prévues:

Mercredi 21 janvier,

à Aix-en-Provence: à 10 h 30, chapelle Notre-Dame de l'Immaculée Conception, boulevard Gambetta

à Avignon: Messe de Requiem, Chapelle des Pénitents gris, Rue des Teinturiers, à 19 heures

à Marseille, église Saint Pie X, 44 rue Tapis Vert, 18h30. 

à Nice: oratoire St Joseph 18 rue Catherine Ségurane, 18 h 30 

à Tarascon: 18h 30 à la Collégiale royale Ste Marthe de Tarascon1

à Toulon: église St François de Paule, place Louis Blanc, 18 h 30

à Caumont sur Durance à 9 h par l'abbé Laurent MILAN

Dimanche 25 janvier:

 à Brignoles: basilique Ste Marie Madeleine, 17 h 30. La messe est précédée d'un déjeuner (prix: 38 euros) en présence de SAR le prince Sixte-Henri de Bourbon-Parme. Renseignements et inscriptions auprès de Jean-Pierre Thouvenin (04-93-81-22-27 ou 06-34-47-67-03).

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 > >>