Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Tribune du Comte de Paris dans le Figaro: « La France a besoin de commémorer le bicentenaire de la mort de Napoléon »

28 Avril 2021, 08:49am

Publié par AF Provence

TRIBUNE – Le comte de Paris, explique pourquoi le président de la République doit s’incliner sur la tombe du vainqueur d’Austerlitz le 21 mai.
« La première bataille que doit livrer notre France aujourd’hui est un combat sur elle-même, c’est le désir d’ÊTRE. »

 

Napoléon Bonaparte meurt le 5 mai 1821. Quoi qu’on pense de lui, il est une des grandes figures de notre histoire. Nous sommes ses héritiers, pour le meilleur et pour le pire ; nous le sommes de nos cinq Républiques comme de la Révolution française, des quarante rois qui ont fait la France et de la Gaule romaine. 

Napoléon, c’est aussi l’un des noms français les plus connus dans le monde avec celui de Victor Hugo ou de Jeanne d’Arc, un nom dont la puissance nous aide encore à rayonner malgré notre déclin relatif. C’est aussi un nom admiré par les peuples mêmes qui l’ont vaincu. Le commémorer, c’est s’unir. Lui rendre honneur, c’est rendre honneur au peuple français, se rendre honneur à soi-même.

Le roi Louis-Philippe ne s’y trompe pas lorsqu’il décide et obtient de la Grande-Bretagne le retour des cendres de l’Empereur. Il charge le prince de Joinville, celui de ses fils qui s’illustra dans la marine, d’aller chercher sa dépouille à Sainte-Hélène et de l’escorter jusqu’à Paris.

En 1840, 25 ans après la défaite de Waterloo et la Restauration, c’était une décision audacieuse, d’une grande intelligence politique et d’une modernité étonnante ; quand tant de grognards ou fils de grognards étaient encore en vie comme les opposants à l’Empire, des jacobins aux ultras en passant par les libéraux. Quelle émotion, quel risque aussi de rallumer nos querelles intestines! Et pourtant, ce retour des cendres, l’ensevelissement de l’Empereur aux Invalides, «au bord de la Seine, au milieu du peuple français que j’ai tant aimé» (Napoléon Bonaparte), forme l’un des actes marquants de notre conscience nationale.

C’est d’ailleurs dans ce même esprit que Louis-Philippe entreprend la sauvegarde du château de Versailles et dédicace son musée «à toutes les gloires de la France».

Cette largeur de vue doit nous inspirer aujourd’hui. La France traverse une période de doutes, de difficultés sociales et matérielles. Elle ne croit plus en la force de son destin. Des territoires entiers sont abandonnés. Nous ne savons plus intégrer les nouvelles générations de ceux qui sont venus chercher sur notre sol une vie meilleure.

Ce n’est pas la première fois que notre pays doit affronter des épreuves. Pour construire l’avenir, retrouvons le temps long et puisons dans nos propres fondements.

L’unité du pays ne peut se maintenir sans l’attachement à cet héritage millénaire qui nous apprend à regarder vers l’avenir en le façonnant pas à pas, dans un esprit de civilisation et avec un sens profond de l’homme.

Si le génie de la France est de tendre à l’universel, comme le veut notre pacte national, alors célébrons avec nos différences la fierté et la joie d’être français, et donnons à nos enfants le goût de la vie et la foi en l’avenir.

Oui, nous devons commémorer Napoléon. Oui, le chef de l’État, chef des armées, doit aller s’incliner sur la tombe du vainqueur d’Austerlitz.

C’est le descendant d’un combattant de Jemmapes qui vous le dit, mais aussi de Bouvines et de bien d’autres batailles. La première bataille que doit livrer notre France aujourd’hui est un combat sur elle-même, c’est le désir d’ÊTRE.  

Voir les commentaires

Qu’est-ce que nos gouvernants ont vraiment à dire quand on égorge des Français ? Rien ! Tout simplement. Nos ennemis les méprisent ? Il y a de quoi !

26 Avril 2021, 12:27pm

Publié par AF Provence

Qu’est-ce que nos gouvernants ont vraiment à dire quand on égorge des Français ? Rien ! Tout simplement. Nos ennemis les méprisent ? Il y a de quoi !

Lorsque le dernier roi maure de Grenade – le jeune Boabdil – dut quitter la ville andalouse que les Rois Catholiques venaient de reconquérir, il s’arrêta au sommet du col par où passait la route de l’exil – col encore appelé aujourd’hui Suspiro del moro – il contempla une dernière fois Grenade, ses palais et ses jardins, le panorama tout entier que peindrait Le Greco, et il pleura. Sa mère lui dit : « ne pleure pas comme une femme ce que tu n’as pas su défendre comme un homme ».

 

Qu’est-ce que nos gouvernants ont vraiment à dire quand on égorge des Français ? Rien ! Tout simplement. Nos ennemis les méprisent ? Il y a de quoi !

C’est Chateaubriand qui nous conte la scène dans son dernier Abencerage. Un livre que nous devrions lire ou relire car il nous enseigne le sort qui attend les rois et les peuples qui refusent de se défendre autrement que par des mots et par des pleurs, se laissent aller à toutes les mollesses, toutes les compromissions, toutes les soumissions et ont les conséquences. Tout ce que méprisait la mère du jeune roi maure – dont nous pourrions reconnaître les traits en tels ou tels de nos dirigeants ou censés l’être.

Quand les hôpitaux se remplissent de malades, que font-ils ? Il se rendent sur place, visitent les services, déambulent dans les couloirs, congratulent les soignants, et font des déclarations à la sortie. Président, Premier ministre, ministres concernés emplissent ainsi les écrans des chaînes d’information en continu qui s’en repaissent, en saoulent les citoyens et en font leurs choux-gras, en termes d’audience et de profits. Ainsi fonctionne ce Régime. Celui que De Gaulle appelait le Système. Qu’il n’a pas, hélas, aboli.      

On ne sait ni ne peut, au fond grand-chose dans le cas d’une pandémie. Mais quand on égorge nos citoyens, nos policiers, nos enseignants, nos prêtres, quand de nouveaux venus insultent la France, maudissent son Histoire, ses gloires, sa langue et ses mœurs quand ils veulent imposer les leurs, qu’ils ont bien mieux conservées que nous les nôtres, quand nos adversaires sont identifiables, connus, repérés, fichés, etc., que fait-on ? Dans l’urgence de l’affrontement, en général, les policiers les tuent et c’est justice. Mais que font nos gouvernants, que faisons-nous, nous tous ? La même chose.

Comme chacun sait, un Tunisien a tué hier à coups de couteau, une jeune femme policier. Le Premier ministre, le ministre de l’Intérieur, se sont rendus sur place, selon l’habitude. Ils ont déambulé, ont salué, ont fait des déclarations martiales. Mais qu’avaient-ils de substantiel, à dire ? Rien. Ils n’ont à proprement parler rien à dire. Pas l’ombre de l’esquisse de la grande politique que la situation migratoire et sécuritaire devrait indéniablement imposer. 

Le Président de la République, au Tchad pour les funérailles d’Idriss Déby qui lui, au moins, semble être mort au combat pour défendre son semblant d’Etat, Emmanuel Macron, donc, a virilement déclaré pour la Xe fois : « Nous ne cèderons rien ».  Ce qui ne signifie rien, puisqu’on continuera, dès les mots envolés, à céder comme si de rien n’était.

Il y a bien-sûr du Boabdil parmi nos dirigeants, parmi les policiers qui finissent toujours, après avoir tempêté, par accepter leur triste sort et, même, parmi les Français dont la réaction tarde encore à venir, malgré qu’ils en aient dans une proportion de 60 à 70% selon les moments et les sondages.

La mère du roi Boabdil avait raison de mépriser la mollesse aussi bien que les pleurs de son fils. Il ne faut pas s’étonner qu’une partie grandissante des diverses composantes de l’immigration méprise de même notre mollesse et nos pleurs, présents ou à venir. 

Paru le 24 avril sur le site https://www.jesuisfrancais.blog

Voir les commentaires

Des livres pour se former

21 Avril 2021, 10:06am

Publié par AF Provence

Des livres pour se former

 

Editions de Flore

10 rue Croix-des-Petits-Champs

75001 Paris

editions@cercledeflore.fr

 

 

Voir les commentaires

Aujourd'hui, anniversaire de la naissance de Charles Maurras

20 Avril 2021, 09:43am

Publié par AF Provence

Aujourd'hui, anniversaire de la naissance de Charles Maurras
Il y a 153 ans, le 20 avril 1868 naissait Charles Maurras, écrivain, journaliste, poète, penseur politique phare de toute la première moitié du XXème siècle, royaliste engagé au service de la France.
 
Notre maître décrit tous les maux de la démocratie et dénonça toute la nocivité de la République, qui prive de liberté nos petites républiques, désorganise, détruit la nation et la livre à l'étranger.
 
Bon anniversaire au maître de Martigues ! Vive Charles Maurras !
 

Voir les commentaires