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le combat social

Conférence sur Proudhon et le syndicalisme révolutionnaire

4 Avril 2024, 17:58pm

Publié par AF Provence

Nous avons le plaisir de vous proposer d’assister à cette conférence:

 

« Cercle Proudhon et syndicalisme révolutionnaire »

Par Monsieur Antoine de Crémiers, analyste politique

 

Pour en préciser le sujet : Déclaration de fondation du Cercle Proudhon, le 1er janvier 1912 :

« (…) républicains fédéralistes, nationalistes intégraux et syndicalistes, ayant résolu le problème politique ou l’éloignant de leur pensée, tous sont également passionnés pour l’organisation de la cité française selon des principes empruntés à la tradition française qu’ils retrouvent dans l’œuvre proudhonienne et dans les mouvements syndicalistes contemporains, et tous sont parfaitement d’accord sur ces points : La démocratie est la plus grande erreur du siècle passé.(…) elle nous a livré à quelques grandes compagnies de pillards, politiciens associés à des financiers ou dominés par eux, qui vivent de l’exploitation des producteurs. (…) l’on soutiendra passionnément les mouvements qui restituent aux Français, dans les formes propres au monde moderne, leurs franchises et qui leur permettent de vivre en travaillant avec la même satisfaction du sentiment de l’honneur que lorsqu’ils meurent en combattant ».

Contact : aix@actionfrancaise.net

Vous êtes invités à venir nombreux !

 
 
 
Conférence sur Proudhon et le syndicalisme révolutionnaire

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Une conférence de Jean-Philippe Chauvin à Aix-en-Provence sur la monarchie et l'écologie

8 Février 2024, 19:00pm

Publié par AF Provence

Une conférence de Jean-Philippe Chauvin à Aix-en-Provence sur la monarchie et l'écologie

Action Française – Aix en Provence vous convie à une grande conférence sur la royauté et l’écologie, vendredi 16 février prochain à 19h15.

Mais pour incarner la véritable écologie, ce que l’on appelle parfois le « développement durable », encore faut-il un « État durable », un État qui s’inscrive dans la durée, dans le long terme ; un État qui s’enracine dans la vie et la suite des générations.
 

👉 Vous souhaitez y assister ? N’hésitez pas à prendre contact en message privé sur la page Facebook de Action Française - Aix en Provence ou par mail à l'adresse:

aix.etudiants@actionfrancaise.net

 

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Le Comte de Paris publie une nouvelle tribune appelant à une véritable réflexion sur les problèmes environnementaux

7 Décembre 2023, 09:06am

Publié par AF Provence

 

LE PRINCE A PUBLIÉ CETTE TRIBUNE IL Y A TROIS JOURS.

Le 4 décembre 2023

La 28ème conférence des parties (COP 28) de la Convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques s’est ouverte à Dubaï le 30 novembre pour se clôturer le 12 décembre. Au-delà de la curiosité suscitée par la tenue de cette conférence dans ce haut-lieu de la modernité, on peut craindre néanmoins, au regard de l’état actuel de la situation internationale et des conflits en cours, que cet événement ne se déroule dans la plus grande indifférence, avec une plus grande probabilité d’échec que de succès. Pourtant, pendant ce temps, le dérèglement climatique prédit par le GIEC est devenu sensible dans la vie de tous, l’urgence d’agir se fait évidente et des cris d’alarme retentissent à tous les niveaux. 

Au niveau international, l’inquiétude sur l’évolution du climat est extrême, et Antonio Guterrez, le secrétaire général de l’ONU a eu des mots très forts, rarement exprimés à ce niveau de responsabilités. De son côté le pape François, après son encyclique Lautado Si, nous dit de nouveau dans Laudato Deum à quel point il y a urgence.

Au niveau individuel, on retrouve cette inquiétude dans les regroupements, associations, réseaux de citoyens décidés à faire bouger, sinon les choses, au moins quelque chose, par leurs actions. Par ailleurs la plupart des instruments nécessaires à une politique environnementale à court et à long terme existent et peuvent être appliqués rapidement. Tout est prêt pour des actions efficaces et immédiates.

C’est au niveau intermédiaire, national, que tout va mal, et ce dans presque tous les pays, à commencer par les plus importants (USA, Chine, Inde, UE… France). La tentation d’une « pause environnementale » qui se fait jour dans l’UE montre l’absence de politique raisonnée et même d’intérêt en matière de protection de l’environnement dans tous les domaines (climat, biodiversité, pollution). Ce niveau de pouvoir est celui des décisions politiques, nationales et internationales ; mais il semble incapable de les prendre.

La récente présentation de la « planification écologique » en France est une démonstration claire de cette incapacité : ce qui nous a été présenté n’est qu’un catalogue de mesures ponctuelles (souvent justes et nécessaires), sans lien entre elles, ne montrant aucune logique, aucun cheminement, aucun projet global conjuguant les dimensions environnementale, sociale, macro-économique et géopolitique ; l’Etat se contente de diluer les pouvoirs de décision en multipliant les structures, et se garde bien d’agir, sans doute pour éviter les affrontements avec des lobbies, ou des troubles sociaux. Nous savons tous que le productivisme ultralibéral et son mépris de l’homme est une des principales causes de pollution, or aucune réflexion n’est développée sur ce point. Quant au Parlement et aux partis (écologistes inclus), ils ne mesurent leurs actions possibles en écologie qu’à l’aune d’intérêts électoraux. La planification écologique devrait résulter d’une réflexion non partisane menée par le Haut-Commissariat au plan institué par le Président à l’issue de la crise sanitaire et par le Conseil national de la refondation mis en place à peu près au même moment. Lesquels, pour le moment, restent muets.

Il y a urgence, car il faudra transformer en profondeur un système économique productiviste ultralibéral incompatible avec la transition écologique. Mais cela ne veut pas dire qu’il faille faire n’importe quoi. Un plan d’action est indispensable pour agir de façon coordonnée sur les trois domaines, environnemental, social, économique, qui ont un impact sur l’environnement et qui sont indissociables. Dans cette perspective, le changement de paradigme économique devient une nécessité « écologique ». La protection de l’environnement imposera à terme de passer d’une économie dont les ressorts sont la croissance effrénée de la production et de l’accumulation, à une économie dont la finalité deviendrait le « plein développement des hommes » par la satisfaction de leurs besoins fondamentaux dans le respect de leur environnement : non plus produire plus pour accroître la productivité, mais produire mieux pour satisfaire les besoins essentiels de la personne (santé, éducation, culture, logement, conditions de travail, protection sociale, environnement…) dans des conditions de travail dignes et valorisantes ; non plus une finance orientée vers la rente, mais vers l’investissement ; non plus des entreprises qui soumettent les salariés, mais des entreprises qui associent les travailleurs à leurs orientations stratégiques dans le cadre d’une participation bien comprise et généralisée ; non plus un Etat au service d’une oligarchie, mais un Etat garant de l’intérêt général dans le souci du bien commun.

Ce changement profond mais indispensable de nos sociétés va prendre du temps, alors que nous nous trouvons dans une situation d’urgence écologique. Nous devons nous soucier aussi, et en priorité, de tout ce qui peut détruire notre environnement, et appliquer dans l’urgence les moyens de l’éviter. Pour cela, et puisque le terme « écologie » est sorti des laboratoires pour envahir le monde politique, il nous faut définir notre écologie dans une acception politique. Elle se décline sur deux niveaux.

Une Écologie politique, qui s’appuie sur un corpus de textes et de définitions, qui précise nos buts et nous permet de savoir précisément ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire pour agir sur l’environnement. L’écologie politique doit placer l’humanité au cœur de ses préoccupations et lui donner la priorité sur toute autre considération. Ce n’est qu’à partir de ces définitions qu’une planification réelle pourra se construire, qu’une politique écologique résolue pourra se développer, en appliquant des moyens et méthodes compatibles avec l’entretien et la sauvegarde de notre environnement, avec la vie quotidienne des Français, et en se refusant à toute posture partisane.

C’est pourquoi il devient urgent que les défenseurs de l’environnement s’organisent, se rassemblent et puissent peser sur les décisions de l’Etat. Mais cela demande de s’appuyer d’abord sur ces bases écologiques objectives et sur des définitions consensuelles. C’est dans ce but que j’ai écrit cet été un « Manifeste pour une écologie politique » que l’on pourra trouver sur mon blog et dans un certain nombre de médias qui l’ont repris. Sur ces bases, je suis prêt à soutenir de tout mon poids toute initiative qui ira dans ce sens, et à appuyer les bonnes volontés qui accepteraient de se fédérer à l’initiative de personnalités d’où qu’elles viennent, pour fonder une « Ecologie politique » qui puisse faire comprendre aux partis et au gouvernement l’importance de l’urgence climatique et d’une véritable réflexion pour une définition des origines des problèmes environnementaux, des buts à atteindre, et des moyens (planifiés) à mettre en œuvre.  


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Berryer, royaliste et défenseur des ouvriers

30 Novembre 2023, 08:55am

Publié par AF Provence

 

 

Berryer, royaliste et défenseur des ouvriers
 
Il y a 155 ans, le 29 novembre 1868, mourrait l'avocat Pierre-Antoine Berryer, royaliste affirmé et défenseur des ouvriers face à un patronat oublieux de ses devoirs.
 
Vers 1844, d’incessants combats furent menés par un avocat de talent dénonçant les injustices (Liberté de la presse, le général Cambronne…). Pierre Antoine Berryer (1790-1868) fut un grand défenseur du peuple, grand perdant de la révolution de 1789. Il devint royaliste par empirisme en voyant la condition ouvrière et les désastres révolutionnaires.
« Alors j’ai compris que : malheur aux nations dont l’existence a pour base, ou la mobilité des passions populaires ou le génie d’un grand homme qui conduit à d’éclatantes victoires, mais aussi à d’affreux revers. Alors j’ai compris la nécessité d’un principe. D’un principe qui assure la stabilité du pouvoir, non pas pour l’intérêt de la « personne-moi », mais pour l’intérêt de tout un peuple qui, sous la fixité de l’ordre et de la loi qui le constituent, sent la liberté de son action, l’indépendance de sa vie et la faculté d’exercice de toutes ses puissances ».
Il luttera contre les lois iniques interdisant à l’ouvrier de s’associer pour son prétendu intérêt commun (loi le Chapelier 1791). La défense des compagnons charpentiers de la Seine ,venus endimanchés pour l’occasion, poursuivis pour délits de coalition et atteintes à la liberté du travail (art 415/416 du Code Pénal). Ces compagnons réclamaient une augmentation de salaire, celui-ci resté le même depuis 12 ans. Tout comme avec les ouvriers imprimeurs en 1862, Berryer plaida en faveur du droit de réunion inexistant depuis la Révolution.
Ecoutons-le :
« Mais que veulent les ouvriers ? » dira-t-on. Ils ont, comme tout le monde, la liberté que leur donne la loi de 1791: pourquoi ne s’en prévalent-ils pas ? Ah, c’est que, depuis 1791,les choses ont bien changé. La loi de 1791, abolissant les forces collectives, avait étendu à l’individualité les pouvoirs les plus grands; il ne devait plus y avoir de corporation, plus d’assemblées, plus de registres, plus de présidents; les forces collectives étaient détruites, afin que la France, disait-on, pût jouir des efforts individuels, de l’activité de chacun. C’était l’utopie du temps. Mais aujourd’hui, qui donc n’est pas corporé ? Nous ne voyons autour de nous que chambres syndicales : agents de change, notaires,avoués,huissiers,entrepreneurs de tous les corps d’état, tous ont leur chambre ; tout le monde est en corporation; à une condition cependant : c’est qu’on soit maître.
Et quand on sera ouvrier, on sera l’homme isolé, réduit à la seule force individuelle. S’il arrive à l’ouvrier de vouloir communiquer avec l’intelligence des siens, il commettra un délit ! La liberté des transactions, la loi de 1791 ! Savez-vous ce qu’il en reste ? Je vais vous le dire : il en reste l’oppression de ceux qui ont le plus besoin de protection. Je ne suis certainement pas un agitateur, je suis essentiellement conservateur, et c’est pour cela même que je repousse les traités de gré à gré entre le maître et l’ouvrier; le traité de gré à gré, c’est le marché de la faim ; c’est la faim laissée à la discrétion de la spéculation industrielle »
Comme tant d’autres royalistes sociaux du XIXème siècle, sa tâche sera de recréer les conditions humanistes de vie au travail et dans la cité, perdues par les destructions des corps intermédiaires au nom des principes totalitaires de 1789. Ces catholiques sociaux monarchistes et progressistes parce que traditionnalistes eurent à affronter le déchainement des libéraux de gauche comme de « droite». Ce fut pour l’honneur et la justice que ces royalistes se dressèrent comme jadis ils le faisaient, en protégeant et en soulageant les misères du peuple. Comme le proclamait le RP de Pascal : « nous sommes sociaux parce que royaliste et peut être plus que parce que catholique. Comme catholique, je m’occuperais peut-être plutôt de questions de charité que de justice ; tandis que, comme royaliste, je vois que, toujours, les royalistes français ont été à la tête de véritables réformes pour le bien du peuple. »
 
Pierre Antoine Berryer s’éteignit en 1868 après une vie bien remplie de combats pour les causes justes et restera dans la mémoire comme le défenseur des ouvriers, ceux de la Seine et des célèbres canuts de Lyon.
 
« O Monseigneur,
« O mon Roi, on me dit que je touche à ma dernière heure.
« Je meurs avec la douleur de n’avoir vu le triomphe de vos droits héréditaires, consacrant le développement des libertés dont la France a besoin. Je porte ces vœux au ciel pour votre Majesté, pour sa Majesté la Reine, pour notre chère France. »
 
F.Winkler

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Tout va bien pour Jupiter (communiqué de l'Action Française)

20 Mars 2023, 23:55pm

Publié par AF Provence

Tout va bien pour Jupiter (communiqué de l'Action Française)

La décision de l’exécutif de se passer du vote parlementaire pour imposer la réforme des retraites en usant de l’article 49.3 de la Constitution, après avoir créé une crise sans précédent dans le pays, achève la mise en œuvre du chaos déjà engagée brutalement depuis le début du second quinquennat Macron. Il convient toutefois d’admettre que l’agitation pitoyable du Parlement du fait de l’absence de majorité absolue montre à l’envi les faiblesses du régime parlementaire sous une Ve république ayant perdu toute sa raison d’être.

Estimons-nous heureux que le même Président, qui avait enchaîné illégalement la Nation pendant la crise du COVID se soit encore, dans ce dernier accès d’autorité, appuyé sur la Constitution, dont la pandémie a montré qu’il avait une conception très personnelle.

Que la réforme des retraites soit rejetée par le pays réel et l’Assemblée nationale ne compte pas aux yeux de l’enfant gâté de l’Élysée, qui a décidé que ce qu’il trouvait stupide en 2019, devenait nécessaire en 2023.

C’est en pariant sur le coup de massue de la répression sauvage contre les Gilets jaunes, ainsi que sur la puissante dose de morphine injectée au pays durant la pandémie, que le pouvoir pense se sortir sans trop de dommage de ce passage en force, d’autant que le Président pourra faire sauter quelques fusibles, voire tout le gouvernement, dans la mesure où il ne fait qu’appliquer le cahier des charges de Bruxelles.

L’Action française ne voit dans ce tableau que l’effondrement de la France, laquelle est en réalité et de façon de plus en plus claire l’obstacle à abattre pour enfin avancer vers l’Europe fédérale et anti sociale comme première marche vers un nouvel ordre mondial.

Nous appelons au réveil du pays réel pour faire échouer cette entreprise de suicide national par tous les moyens même légaux.

19 mars 2023

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Le BIEN COMMUN de février

3 Février 2023, 09:53am

Publié par AF Provence

 
 
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Le Bien commun

10 rue Croix-des-Petits-Champs

75001 Paris

contact@lebiencommun.net


 

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Le scandale de la hausse des prix de l'électricité

25 Janvier 2023, 09:23am

Publié par AF Provence

 

Communiqué de presse de l'Action Française

 

Paris, le 23 janvier 2023

À l'attention du service politique

 

Hausse des prix de l’électricité, un scandale politique

 

Ces dernières semaines, le prix de l’électricité a augmenté de manière exponentielle pour de nombreux artisans, TPE et PME. Pour beaucoup, la situation est insoutenable et aboutira assurément à des fermetures d’entreprises et des faillites, en espérant que des drames humains ne s’ajouteront pas au drame économique vécu par ces entrepreneurs. Mais comment cette hausse si soudaine et violente a-t-elle été possible en France, pays du nucléaire par excellence ? Comme bien souvent hélas, la réponse est à rechercher de deux côtés : du côté de l’Europe et du côté de notre République et de ses gouvernements successifs.

Le scandale de la hausse des prix de l'électricité

 

 

 

Du côté de l’Europe d’abord. Tout le monde a enfin compris – du moins nous l’espérons – comment le fonctionnement du marché européen a profondément modifié la fixation des prix de l’électricité, au détriment des intérêts de la France. Alors que notre électricité était la moins chère d’Europe, grâce à la prépondérance du nucléaire (environ 2/3 de notre production totale), la commission européenne a réussi à imposer un prix de marché indexé sur le coût de production de l’énergie la plus chère. En l’occurrence, le coût de production de l’électricité par les centrales nucléaires est parmi les plus faibles en plus d’être très stable, contrairement au prix du gaz, beaucoup plus élevé et volatile, conséquence de la spéculation et de l’actualité géopolitique. A cause de ce mécanisme européen, la France rachète plus chère une électricité qu’elle fournit à bas prix au marché. Cette situation aussi scandaleuse qu’aberrante explique que les factures d’électricité des artisans explosent littéralement (jusqu’à x10 par rapport à l’an dernier). Le mécanisme est d’autant plus scandaleux qu’il n’aboutit qu’à enrichir les traders et à fragiliser davantage les industriels.

Du côté de nos politiques ensuite, et d’abord en raison de leur soumission originelle à l’Union européenne. Ils ne peuvent plus aujourd’hui que subir la loi de la commission de Bruxelles qu’ils ont accepté d’avance en ratifiant les différents traités, et ce ne sont pas les gesticulations de notre ministre de l’Économie qui y changeront grand-chose. En raison, ensuite, de l’incurie dont ils ont fait preuve dans l’entretien et le développement du parc nucléaire Français, qui aboutit cette année à une baisse de production de l’ordre de 20 % et fait craindre des coupures d’électricité, à moins que le gentil contribuable ajoute les efforts de privation aux efforts pécuniaires. En raison aussi de leur comportement dans le conflit Russo-Ukrainien, qui les oblige à se passer du gaz Russe et à renchérir son coût, et donc celui de l’ensemble des prix de l’électricité, toujours à cause du mécanisme européen. En raison enfin du zèle dont ils ont fait preuve dans l’ouverture à la concurrence du marché de l’énergie et dans le démantèlement des entreprises publiques (GDF d’abord, EDF bientôt). Ils peuvent toujours plaider pour une réforme du marché de l’électricité comme ils prétendent vouloir réformer l’Europe : les conséquences tragiques dont ils chérissent les causes sont une fois encore concrètes et dramatiques.

A l’heure où les victimes les plus visibles de ce scandale énergétique – qui est un scandale politique d’abord – annoncent une manifestation ce 23 janvier, l’Action française appelle ses membres mais aussi tous les Français à se joindre au cri de détresse de ces entreprises et de ces artisans. Elle les appelle aussi à faire de ce cri une véritable contestation de l’Union européenne, cause de ce nouveau scandale. Elle appelle enfin à une sortie de cette Union européenne qui seule permettra à notre Etat, sa souveraineté recouvrée, d’avoir la possibilité de s’occuper des enjeux de nos concitoyens sans avoir à souffrir des règles communautaires qui profitent surtout aux spéculateurs et aux élites maastrichtiennes.

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Réforme des retraites: la position de l'AF

19 Janvier 2023, 09:27am

Publié par AF Provence

Réforme des retraites: la position de l'AF

Communiqué de l'Action Française (19 janvier 2023)

 

 

Non à la loi sur l’allongement du temps de travail

 

La bataille autour de l'allongement du temps de travail nous laisse perplexe. Cette réforme est-elle vraiment nécessaire, à l’heure où les Français sont déjà accablés par la baisse du pouvoir d’achat et une crise énergétique sans précédent, qui n’est autre que le résultat calamiteux d’une politique au doigt mouillé menée par les derniers gouvernements au pouvoir depuis plus de vingt ans ? Le dernier en place en est la synthèse la plus éloquente.

 

Y avait-il urgence?

Le sentiment qui prévaut, avant même une analyse objective du contenu du projet est, en apparence, la production, fort « opportune » d’un nuage de fumée médiatico-politique visant à refaire une majorité parlementaire avec les LR.  Peu importent les conséquences et la réaction populaire.

En effet, y avait-il urgence aujourd’hui, alors que la grogne s’étend dans le pays ? On assiste peut-être à l’exécution d’une faute lourde dont l’effet pourrait bien sanctionner l’arrogance du pouvoir.

Cette réponse aux injonctions de l'UE qui met notre président en totale contradiction avec ses propos tenus en 2018, va mobiliser tous les médias, ainsi que les syndicats et les partis politiques qui veulent tous en être.

Mais le projet lui-même, défendu par les ultra-libéraux qui prétendent protéger notre vieux système de retraite, en allongeant la durée légale de la fin du travail, va rendre encore plus difficile la capacité de bénéficier du taux plein par les retraités, sachant la difficulté grandissante pour les séniors à se maintenir dans leur emploi jusqu’au bout alors même que la durée légale du travail s’arrête encore aujourd’hui à 62 ans.

 

Une privatisation voulue par Davos

Pendant ce temps à Davos la société multinationale Black Roc est au cœur de toutes les attentions pour apporter son « concours désintéressé » à la mise en œuvre d’une retraite par capitalisation qui viendrait d’abord en complément, puis en remplacement du système de répartition.

Il ne fait aucun doute qu’une telle réforme, vue de Bruxelles, vise à une privatisation rampante du système de retraite et un alignement de la France sur la pratique libérale de ses pays voisins si géniaux.

On envisage rarement d’imputer la baisse des cotisations, à la chute de notre dynamisme industriel, et encore moins à la dénatalité, laquelle comme chacun sait est censée être corrigée par l’immigration massive qui enchante tant nos compatriotes.

Le débat ne peut être serein, dans la mesure où, par la voix d’Aurore Berger, le pouvoir nous explique que c’est inéluctable et qu’il ne reculera pas. Alors que ce même pouvoir multiplie le débat citoyen pour tous et partout. S’agissant d’un sujet aussi sensible, il a bâclé le dialogue avec les syndicats et l’ensemble des branches professionnelles. Comment pourrait-il empêcher un désordre qu’il a lui-même suscité. ?

 

Des économies sur le dos des pauvres

Après le quoi qu’il en coûte délirant de la pandémie, il convient de faire des économies alors qu’au même moment les augmentations de versement des dividendes des entreprises du Cac 40 explosent littéralement.

Les riches s’enrichissent tandis que les pauvres s’appauvrissent, et que les classes moyennes disparaissent.

La réforme proposée ne  sert pas à sauver  les retraites, mais plutôt à financer une baisse des indemnités.

Il se pourrait que ce mouvement protestataire soit l’effet d’une accumulation de griefs du peuple qui encaisse jusqu’à maintenant sans trop réagir, mais qui pourrait bien se réveiller à cette occasion. La police aussi a prévu de manifester ainsi que l’ensemble des services publics à l’abandon.

L’Action Française, dans ces conditions refuse de cautionner cette loi qui ne vise pas à plus de justice, mais à contenter une idéologie de la finance que nous abhorrons.

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Conférence d'Antoine de Crémiers sur le prolétariat

18 Octobre 2022, 17:00pm

Publié par AF Provence

La section d’Aix-en-Provence de l’Action française a le plaisir de vous convier à sa première conférence de l’année sur :

 

« L’avènement du prolétariat. Une invention bourgeoise et républicaine »

par Monsieur Antoine de Crémiers, analyste politique.

 

Elle aura lieu jeudi 20 octobre prochain à 19h à Aix-en-Provence.

 

Espérant vous y retrouver, merci de bien vouloir nous informer de votre présence à l’adresse: aix.jp@actionfrancaise.net

Conférence d'Antoine de Crémiers sur le prolétariat

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🔴 Le Coronavirus tue, la République aussi ! 🔴

27 Mai 2020, 18:03pm

Publié par AF Provence

🔴 Le Coronavirus tue, la République aussi ! 🔴

 

Après 55 jours de confinement, les Français ont pu prendre conscience de l’ampleur des dégâts provoqués par les désertions successives de l’État de nos secteurs économiques stratégiques. Il aura fallu une crise sanitaire sans précédent pour découvrir que près de 80% de la production des principes actifs de nos médicaments étaient « Made in China » et constater l’incapacité de l’État à fournir des masques à la population dont il est pourtant le protecteur.
Il aura donc fallu plus de 28 000 morts pour s’insurger du dépeçage systémique et systématique de l’hôpital public depuis plus d’une décennie, au nom de la sacro-sainte rentabilité, rappelant ainsi que la République compte mais ne réfléchit que peu. Le président de la République aura bien du mal à dissimuler les 2,6 milliards d’euros d’économies que le gouvernement a imposé en 2018 et 2019 par les lois de financement de la sécurité sociale (LFSS).
Il aura fallu une France à l'arrêt pour s'indigner des métiers sous-payés, des petites mains que parfois nous ne remarquions même pas et qui se sont pourtant illustrés par leur abnégation et leur courage : éboueurs, infirmiers, caissiers, aides-soignants, conducteurs de bus et bien d’autres encore.
Il aura fallu des rayons de supermarchés vides pour réaliser l’importance de la proximité et entendre la détresse de nos agriculteurs, moyens et petits producteurs.
Il aura enfin fallu un virus venu de Chine pour redécouvrir que les frontières ne sont pas des murs mais des ponts, qui ont l’avantage de pouvoir s’ouvrir et se fermer, pour protéger aussi bien l’intérieur que l’extérieur. Si hier les termes « souveraineté », « nationaliser » ou encore « relocaliser » étaient des gros mots, l’on ne jure plus que par eux aujourd’hui et de nombreuses personnalités politiques tentent d’en devenir les parangons. 
La crise du coronavirus démontre une fois encore, le désintérêt et l’irresponsabilité inhérents au système républicain. Ce régime qui brade sans scrupule la souveraineté de la France au profit des puissances d'argent.
Les inégalités sociales, déjà exacerbées depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron, crèvent dorénavant les yeux. Le virus a particulièrement touché les populations les plus précaires. Les retombées économiques infligeront une « double peine » aux plus démunis comme l’a justement souligné Nicolas Clément, responsable au Secours Catholique.
Ce mardi 26 mai, les militants de l'Action française - Marseille se sont donc rendus auprès des oubliés de la République afin de leur apporter un réconfort moral et matériel. Notre Monarchie sera populaire ou ne sera pas.

Action française - Marseille

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