Notre mouvement vient de recevoir l'interdiction d'effectuer notre rassemblement annuel au cimetière de Vaugirard afin de célébrer la mémoire des défunts de l'Action française.
Sous couvert de raisons absurdes, notamment sous celle qui consiste en le fait de nous accuser de participer à la « désagrégation nationale », l'État nous empêche de rendre hommage aux morts comme nous avions toujours su le faire, dans le calme et la dignité. Depuis quand honorer les morts revient à contester la République ?
Souvenons-nous du cortège de Jeanne d'Arc qu'en mai dernier Gérald Darmanin a tenté d'interdire, en vain. L'Action française ne se laissera pas abattre et encore moins être empêchée de célébrer ses morts.
Nous déposons aujourd'hui même un référé au tribunal administratif.
Les médias de service public ne déçoivent jamais. Même dans le contexte actuel de massacres commis par le Hamas en Israël et d’une menace djihadiste maximale en Europe, une bonne partie des journalistes français(...)
[Réaction] « Les associations d’aide aux migrants reçoivent 1,2 milliard »
Essayiste, écrivain, consultant international sur l’Afrique et auteur d’une récente étude réalisée pour Contribuables associés au sujet des dépenses relatives à l’immigration en 2023,(...)
Il suffirait de changer la date imprimée sur ces couvertures de « Je suis Français » vieilles de plus de 40 ans pour que le journal soit parfaitement d’actualité…
Je Suis Français était alors un mensuel papier, organe de la Fédération des Unions Royalistes de France, d’Action Française, naturellement.
La Princesse et moi-même sommes très sensibles à ce qui se passe en Israël après l’attaque terroriste qui l’a secoué. Ma famille a été solidaire d’Israël depuis son indépendance et compte parmi les fidèles amis de ses dirigeants au long des années. Nous ne pouvons que condamner cet acte barbare qui porte une nouvelle fois atteinte à l’intégrité du peuple juif.
Nous assurons l’État d’Israël et le peuple israélien de nos pensées particulières et prières en ces moments difficiles qu’ils traversent. Nous adressons toutes nos condoléances aux familles qui ont perdu des enfants, des parents et des proches dans ce drame. Nous exprimons notre compassion à celles qui vivent en France, en particulier à Toulouse, et dont certains membres ont été tués, blessés ou enlevés.
Aujourd’hui, il est de notre devoir de contribuer, en conscience, à faire cesser ces actes de haine qui avilissent la nature humaine et portent atteinte au bien commun de notre civilisation. Ainsi, comme d’autres voix qui se sont exprimées, j’appelle à la libération immédiate de tous les otages et à la saisine de la justice en France ainsi qu’à l’international.
En ce jour des apparitions de Fatima, où a retenti en 1917 la demande prophétique de la Vierge-Marie de prier pour la paix, je forme le vœu d’un rétablissement des conditions de sécurité d’Israël, dans un Proche-Orient où vivent aussi de nombreux chrétiens, pour que cette région du monde puisse librement choisir un vrai chemin de paix.
Une fois de plus, un Français est mort ce matin à Arras, sous les coups de couteau d’un terroriste et au cri, une fois de plus, d’ « Allah Akbar ».
Ce crime intervient quelques jours après l’attaque terroriste du Hamas et au lendemain de l’intervention de notre Président, qui invitait les Français à « rester unis ». Mais que signifie « rester unis » quand ils ne le sont à l’évidence plus, et depuis bien longtemps ?
Ce crime intervient deux jours après les déclarations de Gérard Larcher, ministre ou sénateur depuis plus de 30 ans, qui, en se cachant derrière la faiblesse collective, avouait sans l’assumer que nous avions été « trop faibles » en laissant s’installer le climat qui, des émeutes de juillet à l’attentat de ce matin, donne hélas raison à tous ceux qui n’ont pas attendu les propos d’Henry Kissinger pour savoir que « c’était une erreur de laisser entrer autant de gens de culture, de religion et de concepts totalement différents ».
Ce crime intervient alors que l’on vient d’apprendre qu’en 2014, le cabinet de Manuel Valls avait renoncé à expulser la famille de l’assaillant, influencé peut-être par un communiqué du Parti communiste qui s’indignait de cette possible expulsion, de nature à « saboter la vie d’une famille » – mais c’est celle d’une autre famille qui a aujourd’hui été sabotée.
Ce crime intervient en pleines tergiversations de la France insoumise qui, en camouflant derrière le droit international et l’ONU son refus de qualifier l’attaque du Hamas de terroriste, a pu laisser penser qu’il s’agissait d’une riposte légitime qui en appelait d’autres.
Ce crime intervient alors que le Conseil constitutionnel refuse la dissolution d’associations propalestiniennes et que des manifestations interdites se tiennent place de la République à Paris.
« La seule réponse au terrorisme est toujours une réponse forte » disait encore Macron hier soir. Il n’est malheureusement pas certain qu’il s’applique à lui-même ce précepte, lui qui, dans un aveu dont nous prenons acte, justifiait l’inaction par le risque de guerre civile. A force d’avoir peur d’en faire trop, la République fait surtout trop peu, trop mal, et, comme nous le redoutons, trop tard.
L’Histoire nous apprend qu’en ces moments extrêmes où se joue leur survie face à « ce qu’il y a « de suprême dans leur destin » selon l’expression qu’avait utilisée De Gaulle*, les nations en dernière analyse se retrouvent seules.
Les manifestations de solidarité et de soutien qui peuvent monter vers elles venant des uns et des autres en pareilles circonstances sous le coup de l’émotion que les médias modernes démultiplient, peuvent alors leur apporter en paroles, non sauf exception en actes, quelque réconfort moral ; elles sont peu de chose dans leur combat existentiel décisif. Paroles verbales, presque toujours.
L’Histoire nous apprend aussi jusqu’à quel degré de sauvagerie peuvent se hausser les luttes humaines, qu’elles soient ethniques, religieuses, territoriales, ou simplement économiques. On les croyait abolies par la supposée fin de l’Histoire. C’est tout le contraire. On se trompait. L’ère moderne a instauré par surcroît la guerre des peuples, désormais entièrement mobilisables, à l’inverse des conflits limités d’autrefois, ce qui n’a pas manqué d’en accroître la férocité intrinsèque. Les guerres démocratiques sont ainsi devenues des guerres de haine, des guerres totales. Asymétriques, souvent. D’où le resurgissement du « terrorisme », terme forgé et mis en œuvre par notre Révolution, sanglante comme on le sait. Les peuples en sont tout aussi capables aujourd’hui qu’hier.
La France a connu le terrorisme lorsqu’elle était en Algérie. Quand les « combattants » ou « fédayins » du FLN posaient des bombes dans les cinémas d’Alger, de Constantine ou d’Oran, il est évident qu’ils tuaient eux aussi, comme ceux du Hamas, des civils sans armes, des femmes et des enfants. Et la communauté internationale, alliés compris, peut-être surtout, n’approuvaient pas la France de s’y défendre. Ils ne lui témoignaient aucune compassion. Ils la combattaient.
Israël, face à son destin, mènera donc seul en vérité le combat pour sa survie. A l’exception, nul n’en doute, du soutien effectif de son grand allié américain.
Les Palestiniens dont nul Etat ne veut dans le voisinage arabo-musulman qui les a toujours détestés en vérité et combattus, lutteront à leur façon dont nous savons ce qu’elle peut être pour une bien hypothétique sortie de leur existence misérable. Comment ne pas avoir un mot, une pensée particulière quand on est Français, pour les chrétiens qui s’y trouvent ?
Dans ce contexte, qui nous vient de fait de l’Orient compliqué et de l’Afrique, quel est le devoir de la France par-delà les mots, les émotions, les phobies et les philées**, c’est-à-dire les sympathies ou les antipathies des uns et des autres ? Il est clair. Après avoir importé en dépit de toute prudence des millions de ressortissants de l’ère arabo-musulmane ou afro-musulmane et alors qu’elle continue de le faire à hauteur d’un demi-million/an, la France a d’abord l’impérieux devoir de se défendre elle-même, son territoire, ses citoyens ; l’impérieux devoir de prendre enfin conscience des risques qu’elle encourt, dont les dernières émeutes donnent sans-doute une faible idée : risque d’insécurité aggravée voire généralisée, risque d’une nouvelle vague d’attentats, risque de reprise à grande échelle des émeutes déjà vécues, risque d’embrasement des cités, banlieues, zones islamisées entières, etc.
Le devoir de la France est ainsi d’abord vis-à-vis d’elle-même. C’est à quoi devrait nous inviter la situation d’Israël lui-même. Nous devons savoir que la tragédie qui s’y est déroulée et continue de s’y dérouler peut se reproduire demain en France même dans toute son horreur. Le devoir de la France ? En bref, il faut dit Maurras dans Votre bel aujourd’hui*** – et cela incombe à ses gouvernants comme à son peuple – « que la France sache prendre et tenir le centre des choses françaises. »■
* Lettre du général De Gaulle au Comte de Paris (Henri VI) après son départ des affaires, en 1969.
** Expressions de Pierre Boutang qui excluaitphiléesetphobiesde toute prise de position en matière géopolitique.
*** Charles MAURRAS. Votre bel aujourd’hui. Arthème Fayard, Paris 1953
Comme tous les Français, l’Action française considère avec stupeur le déchaînement de haine qui s’est abattu sur le peuple d’Israël.
Comme presque tous les Français, à l’exception des chefs de La France Insoumise, l’Action française condamne cette agression barbare que rien ne saurait excuser – pas même la politique d’annexion d’Israël : les civils ne doivent jamais être des cibles.
Le Hamas est une organisation terroriste au même titre que celle qui a frappé au Bataclan et à Nice.
Les nationalistes français regroupés au sein de l’organisation royaliste assurent la nation d’Israël de leur solidarité totale et partagent sa douleur.