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Succès du mouvement des bonnets rouges

30 Novembre 2013, 23:15pm

Publié par AF Provence

Le rassemblement des bonnets rouges à Carhaix a eu un grand succès.

Nous voulons tous (de Bretagne, de Provence, de Corse ou d'une autre région):


VIVRE, DÉCIDER ET TRAVAILLER CHEZ NOUS.

  bonnets rouges

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Le libéralisme en question(s)

28 Novembre 2013, 00:04am

Publié par AF Provence

Le prochain Café Actualité d'Aix-en-Provence portera sur le libéralisme et se tiendra mardi 3 décembre à 18h45 au café le Festival en bas du cours Mirabeau.

 

Étatisme-fiscalité confiscatoire-triomphe des lobbies-ayatollahs écolos-dictature des syndicats…
Pain béni que tout cela pour l'opposition libérale qui brandit la bannière de la liberté. Pour beaucoup le libéralisme est la solution.
Pourtant, il est dans l'impasse, et n'est en réalité qu'une idéologie que certains voudraient, de manière aberrante, classé à droite !
Alors il serait temps de redéfinir précisément ce dont il s'agit. Il faut cesser, par paresse souvent, et faute de réflexions, de donner à ce terme des définitions qui lui sont parfaitement étrangères et permettent, derrière le paravent flou de la défense de la liberté, d'affirmer tout et son contraire.


libéralisme

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La réunion à ne pas manquer

26 Novembre 2013, 12:20pm

Publié par AF Provence

 

Voici un an, le mouvement de résistance à la loi Taubira commençait et entraînait des foules énormes. Maintenant, cet élan doit continuer sous des formes nouvelles pour défendre la famille, la culture et la société française.

 


Invitée par le Cercle ISTEON et l'association CULTURE FRANÇAISE,

Béatrice BOURGES, porte-parole du PRINTEMPS FRANÇAIS,

 présentera ces questions lors de la réunion qui aura lieu

VENDREDI 29 NOVEMBRE
 à 20h15 à la brasserie Le Castellane, 16 place Castellane.

Entrée: une consommation.
Possibilité de repas sur place après la réunion
(25 euros; s'inscrire au 06-77-07-11-71).

Contact: culturefrancaise@live.fr
Diffusez largement cette invitation.

 

BBB

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XXe anniversaire de Maëstricht : Une importante déclaration du Prince sur la France et l’Europe

25 Novembre 2013, 00:49am

Publié par AF Provence

Les Français vivent actuellement drames et cauchemars à répétition. La crise, la dette poussent à grande vitesse le pays vers la banqueroute. Les impôts ont atteint un seuil d’intolérance. Notre industrie s’effrite et la France est vendue par petite morceaux en douce aux Wahabites et aux Qataris, sans que les médias trouvent les moyens de nous informer.

    L’invasion rampante d’un islam conquérant et plus qu’arrogant dans notre pays où ils se croient déjà les maîtres et se comportent comme tels, rend les Français malades. 

   Quant à l’Europe, elle n’est même plus pour eux, une planche de salut. Il y a plusieurs années, bien avant que l’idée du traité de Maëstricht ne prenne consistance, nous avions été conviés à un dîner-débat de décideurs européistes. Un grand silence s’installa parmi nos commensaux lorsque la Princesse posa LA question : « Quelle Europe désirez-vous construire, fédérale ou confédérale ? » Dans celle-ci, chaque Patrie conserverait son identité culturelle, ses spécificités et ses pouvoirs régaliens : la justice, la monnaie, la diplomatie et la Défense. Ce qui permettrait à l’Europe d’additionner ces multiples différences devenues un « en plus » pour tous. Un silence de plomb fut la réponse. Au point, qu’intimidée, la Princesse eut peur d’avoir prononcé une énorme bêtise incongrue face à ces « sages »...


   Néanmoins, force est de constater l’échec de l’Europe de Maëstricht. Aujourd’hui, il est clair qu’une gouvernance tremblante de peur, de lâcheté devant l’abîme qui continue de se creuser, ne veut ni bouger ni écouter. Les Français de plus en plus nombreux constatent l’échec de l’Europe et la mort prévisible si nul ne prend la France à bras le corps. Il est inimaginable de penser que l’euro, cette monnaie que les experts voulaient commune, ait été lancée sans étude préalable approfondie, sans vision à long terme et sans véritable structure, à partir d’un néant subjectif et par une simple multiplication à données variables !... Comment ne pas s’étonner, alors, que, du jour au lendemain, le prix de la baguette de pain ait doublé et le reste à l’avenant ?

   Il devient urgent de repenser l’Europe et la place de la France dans cette nouvelle confédération. Remettre les solutions aux calendes grecques serait compromettre définitivement le redressement de notre économie, car, au final, c’est la banqueroute qui nous attend. Ne nous comportons pas comme Gribouille qui, pour mettre à l’abri de la pluie ses habits neufs, ne trouva rien de mieux que de se mettre sous un pont au milieu d’un torrent furieux. Vendre nos industries, notre agriculture, nos terres au-delà des mers et des morceaux de France à l’Etranger, aux Wahabites , aux Qataris en leur permettant même d’acheter nos églises que l’on abandonne à la ruine pour justifier de les transformer en mosquée (plus de 1200 mosquées seraient ainsi érigées), cette mise à l’encan de notre patrimoine pourrait, un jour, être considéré comme haute trahison, une trahison irrémédiable car on ne dépèce pas la France, on ne tue pas sa spiritualité et toute la beauté qui en découle. Comment ne pas évoquer l’amour d’un grand nombre de Français pour leur région, leur terroir alors que les campagnes se désertifient au profit de mégalopoles sortes de tumeurs cancéreuses sur notre tissu social ?

(Photo : La Couronne)

   Ces Français souffrent de la délocalisation de nos industries qui périclitent et pour conséquence des millions de Français vont grossir l’armée des chômeurs. Pleure, oh Pays bien aimé ! car je partage avec beaucoup de Français la quasi certitude qu’une volonté extérieure puissante, soutenue par des relais intérieurs, a la volonté de détruire la France éternelle, sa culture, son humanisme et ses valeurs ontologiques. On ne jette pas la France tel un kleenex déchiré.

   
Il est donc urgent de construire l’Europe confédérale, l’Europe des Patries telle que le Général de Gaulle en avait la vision avec Conrad Adenauer. Le premier pas devrait être de proposer les moyens de détricoter l’euro. De nombreux économistes ont des propositions concrètes à faire, des projets déjà formulés. Chaque pays, en conservant sa monnaie, pourrait retrouver une souplesse politique donc économique et financière pour relancer la croissance avec la possibilité de jouer sur le cours de la monnaie, encadrée au sein d’un serpent monétaire mais aussi en allégeant les charges insupportables des patrons d’industries de PME ou PMI qui aimeraient embaucher. Les Banques Centrales souveraines de chaque pays maintiendraient l’euro pour les échanges commerciaux extérieurs. Prenons exemple sur le pragmatisme de nos voisins Anglais qui ont conservé la souveraineté régalienne de leur monnaie, tout en étant partie prenante de l’Europe.

   Le pragmatisme en politique donne de meilleurs résultats qu’une idéologie, toujours éloignée de la réalité et de ceux qui soufrent, qui peinent. Voudrait-on voir disparaître les pauvres, les chômeurs, les classes moyennes que l’on continue de matraquer fiscalement, que l’on prive de travail et bientôt des biens essentiels à la vie ? Pourtant au début de ce nouveau quinquennat plusieurs grands experts avaient fait parvenir à l’Elysée une sévère mise en garde accompagnée de propositions, de projets pour redresser la France et tenter d’arrêter cette terrifiante glissade vers l’abîme. Ce fut lettre morte et manifestement sans même avoir été lue. Certes le libre-échange, tel que vécu, totalement débridé face à la mondialisation incite au super enrichissement de ceux qui s’en sont déjà donné les moyens et à l’appauvrissement de ceux qui ont déjà été laissés pour compte. Du temps où, ce que l’on nommait le PLAN, existait encore notre économie et notre industrie se portaient mieux...


   
Si l’Europe des Patries trouve la volonté politique de se construire, avec pragmatisme, il conviendrait de protéger chaque pays et à fortiori l’Europe confédérale en rétablissant nos frontières respectives, nécessaires à notre économie, mais aussi afin de pouvoir juguler les invasions dont nous sommes victimes et principalement celle de l’islam tout en conservant le pouvoir et le devoir de renvoyer chez eux ceux qui profitent de notre sécurité sociale sans contrepartie de travail. Aujourd’hui les Français sont refusés à la porte des hôpitaux qui reste grande ouverte aux immigrés quels qu’ils soient, même sans papiers ni argent. Ce sont les contribuables Français qui en supportent le coût. 

Parallèlement, la France devrait avoir une politique familiale favorisant la natalité des Français afin de résister à la pression démographique du Sud. Actuellement, le laxisme d’une politique des vases communicants est la cause principale de bien des maux. Tâchons de faire mentir Lénine qui disait : « L’Europe est un ventre mou qu’il faudra engrosser ». L’islam de la charia, actuellement, ne s’en prive déjà pas. Pour l’instant, la Commission Européenne de Bruxelles est semblable à ces gravures cauchemardesques du grand artiste Piranèse, fruit de la divagation mentale de fonctionnaires sans mandat électif, ou de lobbies de tout calibre, aussi nombreux que les puces sur un chien errant et des banques dont on ne distingue plus la vocation si ce n’est la loi du plus fort et celle de l’argent roi, laissant l’Homme nu dans un marécage.

   Si j’écoute les vieux sages et les jeunes sages, il en existe encore en France, travailler pour construire une Europe confédérale ne leur semble pas une utopie. Il faut en avoir le courage, ce n’est pas ce qui manque aux Français. Cela permettrait de soulager notre voisin d’outre-Rhin, il ne serait plus seul à supporter le poids mal réparti d’une Europe en perdition. Prétendre vouloir idéologiquement faire le bonheur des peuples malgré eux autorisa Lénine puis Staline à tuer plus de trente millions d’individus.

   La France est encore riche de possibilités, d’hommes et de femmes intelligents, capables, responsables : c’est à eux qu’il faudra s’adresser pour le présent et l’avenir.


Vivent la France et les Français.


Paroles d’Henri VII, Comte de Paris, Duc de France.


22 novembre 2013

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Répression politique : Communiqué sur les arrestations arbitraires de militants d’Action française et numéro spécial de L’AF 2000

24 Novembre 2013, 07:29am

Publié par AF Provence

AIDEZ NOS MILITANTS

A la suite des sifflets patriotiques du 11 novembre, 3 militants en garde à vue depuis 48h ont été condamnés par le Tribunal de Paris à être sous contrôle judiciaire en attente de leur procès le 18 décembre prochain.

LE NUMÉRO SPÉCIAL SUR LE 11 NOVEMBRE ET LA RÉVOLTE DES BONNETS ROUGES EN VENTE ICI

 

L’Action Française, dont beaucoup de membres étaient spontanément venus siffler le Président de l’Elysée, comme beaucoup de badauds, tient à préciser :

   1. Contrairement aux affirmations de M. Valls, parmi les 73 interpellés, nous comptions une cinquantaine d’étudiants et de lycéens de l’Action Française. L’AF est, depuis un an, en première ligne dans tous les combats contre la fracture anthropologique. L’intensification de nos actions est d’actualité…

   2. Les Patriotes qui ont conspué l’homme qui glorifie les déserteurs de 1915, l’ont fait avant et après l’hommage sous l’Arc de Triomphe, respectant l’hommage aux Morts pour la France. Les Camelots du Roi n’ont pas de leçons de morale à recevoir de ceux qui ne cessent de brader la France et sa souveraineté. Les Royalistes français aiment leur Patrie jusqu’à donner leur vie pour elle ! Le mouvement royaliste a perdu dans les tranchées 80% de ses cadres tombés au champ d’honneur entre 1914 et 1918.

   3. A l’instar des étudiants d’Action Française qui, le 11 novembre 1940, bravèrent l’Occupant pour déposer une gerbe interdite, et qui, pour beaucoup, rejoignirent la Résistance alors que la Gauche pacifiste collaborait, les militants royalistes de 2013 sont aussi entrés en résistance. Certes, avec d’autres armes et d’autres risques mais avec le même amour de la Patrie.

   4. L’Action Française dénonce la justice politique de la république qui ne poursuit pas les fauteurs de troubles en banlieue mais s’acharne sur des étudiants au simple motif qu’ils ont sifflé un homme haï par 77% des Français, qui a, par ailleurs, supprimé le délit d’outrage au Chef de l’Etat : pathétique paradoxe de cette république coupée du pays réel.


   Depuis l’arrestation arbitraire de nos militants, la vague de soutien aux prisonniers politiques ne cesse de prendre de l’ampleur : le pays réel n’est plus dupe des mensonges du pays légal. L’Action Française ne lâchera rien. Partout et tout le temps, ce régime nous trouvera pour lui barrer la route à chaque fois qu’il tentera de priver les Français de leurs libertés fondamentales.

Il n’y a pas de jours fériés pour le combat politique.

Il n’est pas d’armistice pour la résistance à l’oppression.

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Nation: la leçon de Michel Michel

21 Novembre 2013, 11:28am

Publié par AF Provence

Message d'Olivier PERCEVAL:

 

   A mes camarades de l’Action française

 

   Michel Michel a qui je dois beaucoup et qui est l’un de ceux qui m’ont appris a réfléchir avant d’agir, déclarait dans un ouvrage collectif: «Fabrice Laroche (alias Alain de Benoit), avait publié un "Dictionnaire du nationalisme" dans lequel il définissait le nationalisme comme «l’éthique de l’homme occidental». Dès lors que l‘idée de nationalisme était coupée de la réalité de la communauté française, elle devenait le réceptacle de tous les fantasmes et la source des pires dérives.

 

   «Je crains» nous dit Michel, «qu’à trop se centrer sur une conception ontologique, sans rapport avec la France réelle, ignorant des obstacles concrets qui résistent à notre action, notre royalisme ne devienne au mieux que l’adhésion à un archétype (qui comme tout archétype se suffit à lui-même) et au pire à une idéologie.>>

   Et il concluait :

   <<Ce n’est pas la Vie, ni l’Enfance que sauve une mère, c’est son enfant.»

 

Merci Michel pour cette leçon.

 

   Notre combat n’a rien à voir avec une virtualité idéologique.

   Nous ne combattons pas pour le royalisme, mais pour le roi dans sa réalité incarnée dans une famille bien vivante et en France.

   De même, nous ne combattons pas pour une idée de la France, mais pour la France réelle qui est sous nos pieds et dont nous admirons les calvaires au croisement des routes de nos campagnes (ce qui ne nous empêche pas de nous en faire une idée).

   C’est ce combat pour le réel qui nous fait nous dresser contre la république qui n’est qu’un amas de concepts idéologiques et moralisateurs divinisé.

 

http://4.bp.blogspot.com/-yfvuRYeN76c/UKiYf1d8wWI/AAAAAAAALL8/7GlesiO9FyM/s1600/Alleins+ch+de+croix+et+calvaire+avec+nom+(6).JPG

   Cet amas de concept a le mérite d’organiser en permanence la compétition électorale dans le pays, jusqu’au pouvoir suprême, l’enjeu sublime qui signe glorieusement une fin de carrière.

   Et il faut reconnaître que notre classe politique est devenue experte en pugilat électorale, en coups bas, croche pattes et savonnages de planches. Mais, comme on ne peut être bon partout, les mêmes deviennent soudainement médiocres quand il s’agit de mener le pays et de défendre le bien commun.

 

   Pour paraphraser Clémenceau, je dirais que «la politique est une chose beaucoup trop sérieuse pour la confier à des politiciens».

 

   Car il s’agit de la France mes amis. Notre espace historique de solidarité, de culture, http://www.numishb.com/img/produits/50e_or_france_2012_hugues_capet_pile.pngde partage d’une langue, de souffrances et de joies communes. 

 

   La France de Clovis, Hugues Capet, Saint Louis, Henri IV…

 

   Nous sommes des héritiers, les héritiers d’un patrimoine qui s’est construit en quinze siècles.

   Héritage que nous devrons transmettre aux générations à venir.

 

   Si aujourd’hui les visages se tordent devant la société qui se transforme sous les coups de boutoirs de Hollande, Taubira, Mariesol Touraine et tous les renégats anti-français qui composent le gouvernement de notre président normal, c'est que la République, comme la tunique de Nessus, empoisonne la France depuis deux siècles.

 

   Il faut jeter au plus vite cette tunique au feu, il faut en finir avec la République. C’est la mission que nous nous sommes donnés à l’Action Française, c’est notre raison d’être.

   Servir la France c’est d’abord abattre la République.

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L'AF dans les lycées

18 Novembre 2013, 09:00am

Publié par AF Provence

 

Les militants de l'Action Française de notre région se font actuellement connaître auprès des jeunes en diffusant ce nouveau tract dans les lycées.

 


tract AFL

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16 NOVEMBRE 1952 : IL Y A SOIXANTE ET UN ANS MOURRAIT CHARLES MAURRAS

16 Novembre 2013, 22:54pm

Publié par AF Provence

Charles Maurras est trop souvent déformé. Mais qui était-il vraiment?

L'an dernier, à l'occasion des 60 ans de la mort de Charles Maurras, une cérémonie d'hommage se déroula à Martigues. Des extraits des discours prononcés à cette occasion (par Nicole Maurras, Jacques Trémolet de Villers, Jean-François Mattéi, Jean-Baptiste Donnier) sont utilisés dans cette vidéo qui est un très bon résumé de ce qu'il faut savoir sur le maître du nationalisme intégral.

 

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Il était une fois la France

15 Novembre 2013, 00:23am

Publié par AF Provence

http://img.tvmag.lefigaro.fr/ImCon/Arti/74460/olivier-mazerolles-350.jpg  Il ne fallait pas attendre d'Olivier Mazerolle qu'il écrive autre chose que tous ses collègues journalistes au sujet de la mauvaise plaisanterie de "Minute" sur Christiane Taubira.

  Le directeur de "La Provence", mis à cette place par Bernard Tapie, a donc critiqué cet acte raciste dans son éditorial de jeudi 14 novembre. Il termine même par une citation d'André Gide. Mais le plus intéressant se trouve dans le milieu de son texte, où il décrit une France passée et qui est peut-être la France que beaucoup de Français d'aujourd'hui regrettent. Et, en creux, nous voyons ce que notre pays est devenu.

 

"Cette unanimité (de la classe politique pour condamner "Minute"), qui devrait réjouir, fortifier, faire barrage, tombe à plat. La représentation nationale semble réagir comme un pantin désarticulé qui s’agite une dernière fois avant que la pile qui l’anime ne s’éteigne. Nous avons le sentiment de visionner un exercice obligé.

Parce que ces discours, pour sincères qu’ils soient, retentissent dans le silence fracassant du néant intellectuel. Le président de la République et les politiques dans leur ensemble, ne sont que les pâles symbôles d’une société qui godille entre les récifs. Sans idée directrice, sans valeurs pour la guider. Les intellectuels sont absents. Ou réservés à une élite composée de petits cercles étriqués où règne l’entre-soi.

Au risque de passer pour un vieux con, je me souviens de la France d’autrefois où l’on faisait des folies, où l’on s’enthousiasmait pour un but, pour un maillot jaune, ou pour la voix rauque de Piaf. Mais où on ne pouvait ignorer le dernier bouquin, la défense des valeurs en même temps que la contestation des normes établies, les grands défis  politiques et la recherche du mieux. Le racisme était considéré comme une saloperie. On le savait. Même les racistes. Ils ne le portaient pas en bandoulière. Et plus tard encore, en toute liberté, on pouvait rire avec Coluche quand il proclamait, au second degré : "Ce serait raciste de penser que les étrangers n’ont pas le droit d’être cons".

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Retour sur le 11 novembre 2013

14 Novembre 2013, 11:14am

Publié par AF Provence

 

   Certains de nos amis et aussi quelques personnalités très respectables ont été offusqués des sifflets adressés, ce 11 novembre 2013, à celui qui est devenu le cauchemar des Français. Le respect des morts a notamment été invoqué pour justifier cette réaction émotionnelle au demeurant fort compréhensible.

   Et du coup, par extension, comme bon nombre de nos militants étaient de la partie, il n’y a qu’un pas pour traiter l’AF (quand on consent à nous identifier de cette façon, extrême droite, c’est plus commode) de mouvement irresponsable.

   A cela, ma réponse est en deux points.

 

   Le premier est d’ordre factuel. En aucun cas, la cérémonie proprement dite n’a été interrompue. Les sifflets ont bien eu lieu non à l’Etoile mais sur les Champs-Elysées, au passage du président "normal", et ont cessé au passage de la garde républicaine. Il y a donc une volonté bien politique de remettre en cause le patriotisme de ces Parisiens qui sont venus honorer le seul soldat inconnu puis manifester leur colère contre un civil trop connu et dont le patriotisme apparent et tout récent confine à l’hypocrisie.

   Ce dernier espérait sans doute que les cérémonies du 11 novembre, qui devaient marquer le coup d’envoi du centenaire de la Grande Guerre, seraient, à l’image de l’Union sacrée qui s’était formée derrière Clemenceau en 1917, l’occasion d’amorcer un grand rassemblement unitaire derrière lui. Une sorte de nouveau départ symbolique qui accompagnerait le retour à la croissance envisagé à la fin de l’année 2013. Or nous savons d’ores et déjà que la commémoration de la Grande Guerre visera paradoxalement à combattre l’esprit de patrie et de nation. Nous risquons donc une fois de plus d’être à la tâche.

   Le second point est d’ordre politique : il touche à notre civilisation. Il se trouve que notre président, à l’instar de son prédécesseur, s’est attaché à « désacraliser » la fonction présidentielle. Comme « Bling-bling », « Normal » souhaitant banaliser la fonction pour jouer les humbles, manifeste en fait un orgueil démesuré : seule sa personne privée doit être respectée en considération de ses propres mérites, alors que la place du Chef de l’État consisterait plutôt à s’effacer devant la hauteur de la fonction et la noblesse de la responsabilité. Quand De Gaulle disait à Churchill à Londres : « Je suis la France », il voulait attirer l’attention de son interlocuteur sur le fait que toutes mesures prises contre lui le seraient contre la France elle-même.

   On ne peut en effet se la jouer « cool », « normal », et réclamer le respect dû à un vrai Chef de l’Etat.

   Ce même personnage qui cherche à rassembler dans les moments graves plutôt que de reprendre la main en faisant front aux influences bancaires mondiales relayées par Bruxelles, a préféré diviser le pays en relançant toutes les thématiques de changement anthropologique de la société française.

   C’est le premier Chef d’Etat dans toute l’Histoire de France qui voit descendre trois fois de suite plus d’un million de personnes dans la rue et qui n’en tient absolument pas compte. Il n’y a plus de légalité républicaine, parce qu’il n’y a plus de légitimité. Nous avons face à nous un système idéologique qui s’est juré d’en finir avec la France et ses racines chrétiennes et Hollande vient narguer les patriotes, droit dans ses bottes, le 11 novembre devant la dépouille du soldat inconnu qui représente un million quatre cent mille morts pour la Patrie.

   D’ailleurs, Patrie est un mot qu’il n’a jamais prononcé dans ses discours commémoratifs, pas plus que Nation ou seulement France, remplacés par République, tolérance, antiracisme… Même les chevaux de la garde auraient dû ruer en entendant ces propos insipides… Mais qu’est-ce qu’un million de Français morts pour la France ou manifestant dans la rue ? Il n’a que mépris pour eux, lui qui nous est totalement étranger.

   Alors oui, nous avons décidé de pourrir la vie à cet « alien » : qu’il retourne vers sa lointaine planète d’où il n’aurait jamais dû partir, la Hollandie de la galaxie socialiste.

   Mais le socialisme n’est qu’un avatar de la République, et c’est elle, sa structure même, son mode de fonctionnement, sa prostitution avec les partis, qui nous ont apporté cette mauvaise maladie.         

   Alors je dis aux quelques officiers supérieurs et généraux, aux quelques anciens hauts fonctionnaires qui nous font l’honneur de leur amitié, que notre combat est celui de la « France des clochers » contre celle des oligarques servis par le pouvoir. Si le pouvoir cesse de servir la France pour des intérêts étrangers à ceux du pays, cela signifie que, désertant, il abandonne le peuple français aux prédateurs du mondialisme.

On comprend qu’il veuille réhabiliter les fusillés de la Grande Guerre.

    La place de Monsieur Hollande n’est certainement pas devant l’Arc de Triomphe un 11 novembre, car il est un ennemi déclaré de la France que nous aimons.

   A l’heure où j’écris, certains de nos camarades sont encore dans les geôles de la République « qui gouverne mal mais se défend bien ». C’est ce système-là que nous devons abattre et les Français commencent à en prendre conscience. Le pays réel qu’on croyait assoupi semble bouger : le phénomène des bonnets rouges en est un signe.

 

   L’espoir est là d’autant que l’esprit des Camelots du roi souffle de nouveau sur l’AF.

   Que notre prince se tienne prêt...

Olivier Perceval,

secrétaire général de l’Action française,

ce mercredi matin 13 novembre


P.S. : NOS JEUNES ET VALEUREUX CAMELOTS DU ROI SONT RESSORTIS LIBRES DU TRIBUNAL... DANS L’ATTENTE DE LEUR PROCÈS.

soutien aux embastillés

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