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L'hommage aixois à Guy Steinbach

12 Novembre 2013, 07:45am

Publié par AF Provence

Samedi matin 9 novembre, les partisans de Maryse Joissains, le maire d'Aix-en-Provence, ont été complètement ahuris de voir se regrouper des personnes portant des insignes à fleurs de lys devant leur permanence électorale.

Steinbach Joissains

 

Mais ils n'avaient pas à s'inquiéter. Ce rassemblement n'était pas destiné à s'immiscer dans les pauvres combinaisons municipales aixoises.

Les royalistes qui s'étaient donné rendez-vous en haut du cours Mirabeau étaient là pour rendre hommage à Guy STEINBACH, le doyen des Camelots du Roi, ancien secrétaire général de la Restauration Nationale et président de l'Association Marius Plateau (anciens combattants d'AF) qui est décédé jeudi 7.

Avec une très grande réactivité, Maxime et Stanislas avaient monté cette cérémonie en plein centre d'Aix.

A midi, jeunes militants avec drapeaux fleurdelysés et anciens portant leur plaque de Camelot formèrent un carré devant la statue du roi René.


Steinbach Guy gros plan

 

  Steinbach drapeaux


Lecture fut faite de la biographie du militant exemplaire que fut Steinbach et d'un texte définissant ce qu'est un Camelot du Roi.


Steinbach trio

 

Après avoir entonné "La Royale", les participants allèrent en cortège à la chapelle des Oblats pour déposer une gerbe et dire une prière.

 

Steinbach maxime et gerbe

 

 

Steinbach fille chapelle

 

Cette manifestation, la seule à avoir eu lieu avant les obsèques de Guy Steinbach, a montré à la fois le dynamisme de l'Action Française-Provence, son esprit militant et son attachement aux leçons et aux exemples de nos aînés.

Le combat pour la France et le Roi continue !

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Que s'est-il passé sur les Champs Elysées?

11 Novembre 2013, 21:57pm

Publié par AF Provence

Une vidéo donne des informations sérieuses sur les incidents qui se sont déroulés sur les Champs Elysées le 11 novembre.

On pourra remarquer des images sur les militants d'Action Française emmenés en garde à vue.

 

 

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L'AF soutient les bonnets rouges en prenant la Bastille

11 Novembre 2013, 09:30am

Publié par AF Provence

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Jean-Marc Ayrault invité à Gap

9 Novembre 2013, 23:35pm

Publié par AF Provence

Dans sa chronique du 27 octobre 2013, Mgr Jean-Michel di Falco Léandri, évêque de Gap et d’Embrun, réagit à la présence du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, et du ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, à la Mosquée de Paris, à l’occasion de la célébration de la fête de l’Aïd.

L’évêque se réjouit des propos tenus par le premier ministre à cette occasion, et espère que ce qu’il a dit en s’adressant aux musulmans, il le dirait de la même manière en s’adressant aux chrétiens..

Et de citer le Premier ministre :

« À travers vous, je salue une grande religion de France. Je mesure la place qui est la sienne dans notre pays et notre histoire. J’entends la parole que vous portez pour rassembler les femmes et les hommes autour d’un message de paix et de concorde, dans le cadre de la République et en accord avec ses principes et ses valeurs. Je vous le redis avec force : toute atteinte au libre exercice du culte est intolérable et toutes les croyances religieuses doivent pouvoir s’exprimer dans notre pays dans le respect des lois de la République, de la laïcité et des convictions de chacun. » (Fin de citation)
http://www.aleteia.org/image/fr/article/mgr-di-falco-a-jean-marc-ayrault-m-le-ministre-nous-vous-attendons-8404002/monseigneur-di-falco/topic
Puis l’évêque de Gap lance à Jean-Marc Ayrault cette invitation : «Alors, Monsieur le ministre, dans la logique de votre démarche, je suppose que vous avez prévu d’exprimer avec autant de force et de conviction la détermination de votre gouvernement à combattre la discrimination dont les chrétiens font l’objet. Et c’est pour cela que j’ai l’outrecuidance de vous inviter chez vous, dans la cathédrale de Gap – les cathédrales étant propriété de l’Etat –, pour le Mercredi des Cendres, début de Carême, ou pour le dimanche de Pâques, à votre convenance. Nous vous accueillerons avec tout le respect qui est dû à votre haute fonction.»

Voir la vidéo ici, après la publicité

 

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Guy Steinbach, un Camelot d'exception

8 Novembre 2013, 18:15pm

Publié par AF Provence

 

Une cérémonie à la mémoire de Guy STEINBACH aura lieu demain samedi 9 novembre, à 11 h 50, à la chapelle des Oblats, 60 cours Mirabeau à Aix-en-Provence.


Tous les royalistes d'Action Française viennent d'apprendre avec tristesse le décès de Guy Steinbach dans sa quatre-vingt-quinzième année.


Militant royaliste de toujours, il fut l’un des derniers  Camelots du roi ayant connu notamment les évènements de février 1934. Il combattit  en 1940 et rejoignit la résistance. Il collabora ensuite au périodique d'Action française "Aspects de la France".

Il devint plus tard secrétaire général du mouvement royaliste Restauration nationale.

Guy Steinbach fut également président de l'Association Marius Plateau (Association  des anciens combattants d'Action Française).
Récemment, Guy Steinbach était devenu président d'honneur du Groupe d'Action Royaliste.
On doit notamment à Guy Steinbach une étude sur les Camelots du roi: "Les Camelots du roi, Histoire des Camelots du Roi", Paris, Éd. Aspects de la France, 1989.

Les obsèques auront lieu à Saint Germain du Chesnay mardi 12 novembre aux alentours de 10h. L’inhumation se fera au cimetière de Vaugirard à Paris.
L’Action française transmet, au nom de ses militants et sympathisants, à sa veuve et toute sa famille ses sincères et profondes condoléances.

 

http://www.actionfrancaise.net/craf/local/cache-vignettes/L259xH195/imgres-2-76fcb.jpg


Voici un texte où Guy Steinbach définissait ce que sont "les vrais Camelots du Roi", lignes toujours utiles aujourd'hui.

 

Un militant d’A.F. doit veiller à n’être pas un “épouvantail”, mais un propagandiste intelligent de la cause nationale et royale. Ce qu’ont toujours été les camelots du roi.
Le militantisme n'utilise pas de nos jours les mêmes moyens qu'autrefois ; les ligues, très actives dans le premier tiers du XXe siècle, ont disparu et les luttes politiques ont un autre aspect ; la dictature du " politiquement correct " fait plus de dégâts qu'on ne pense…
Si les attitudes sont différentes - ceci étant dû aussi, pour une bonne part, au fait que les "militants" ont fondu - le passé n'a pas à être renié. L'Action Française reste toujours un modèle : elle enseigne et promeut la vérité politique. La doctrine de Charles Maurras est notre ligne de pensée; le nationalisme intégral, c’est-à-dire logique, conclut aujourd’hui plus que jamais au roi. C'est toujours dans la lecture des ouvrages des Maîtres de l'Action Française que se trouvent les clés de la connaissance politique, même encore aujourd'hui. Les débats actuels le montrent suffisamment. Nous n'avons pas à regretter les luttes d'autrefois; il fallait les mener pour la défense de la France. La “violence” des camelots du roi ne s’exerçait que quand cela était nécessaire, et pour répondre aux “violences” de leurs adversaires sans foi ni loi. Leur courage a coûté la vie à certains d'entre eux, trop nombreux. La force n’était utilisée que “sur ordre”. La vérité est qu’elle ne faisait peur qu'à des adversaires retors et aux bourgeois bien pensants, les "Baron Pié, hyper-Pié, etc.." chers à Maurice Pujo...      

Guy STEINBACH    

Président de l’Association Marius Plateau

 

Vidéo dans laquelle Guy STEINBACH évoquait quelques anecdotes sur les Camelots, l'AF et Maurras:

 

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Albert Camus et la mise à mort du roi

7 Novembre 2013, 19:25pm

Publié par AF Provence

http://a141.idata.over-blog.com/2/04/62/62/Trombinoscope-D/Ectac.Albert-Camus.01.jpg   Le centenaire de la naissance d'Albert CAMUS, célébré aujourd'hui 7 novembre, est l'occasion de de souvenir des écrits de ce philosophe originaire d'Algérie. Parmi ceux-ci, "L'Homme révolté", publié en 1951, avait pour but de comprendre pourquoi l'époque contemporaine était si horrible: "Les camps d'esclaves sous la bannière de la liberté, les massacres justifiés par l'amour de l'homme ou le goût de la surhumanité, désemparent, en un sens, le jugement. Le jour où le crime se pare des dépouilles de l'innocence, par un curieux renversement qui est propre à notre temps, c'est l'innocence qui est sommée de fournir ses justifications. L'ambition de cet essai serait d'accepter et d'examiner cet étrange défi."

 

    Dans cette quête, CAMUS montre l'importance de l'exécution de Louis XVI, qui a justifié tous les régimes totalitaires qui ont suivi 1793.

 

    Saint-Just a fait entrer dans l'histoire les idées de Rousseau. Au procès du roi, l'essentiel de sa démonstration consiste à dire que le roi n'est pas inviolable et doit être jugé par l'assemblée, non par un tribunal. (...) La volonté générale ne peut être citée devant des juges ordinaires. Elle est au-dessus de toutes choses. L'inviolabilité et la transcendance de cette volonté sont donc proclamées. (...)
Au reste, Saint-Just aperçoit parfaitement la grandeur de l'enjeu: «L'esprit avec lequel on jugera le roi sera le même que celui avec lequel on établira la République.»
    Le fameux discours de Saint-Just a ainsi tous les airs d'une étude théologique. «Louis étranger parmi nous», voilà la thèse de l'adolescent accusateur. Si un contrat, naturel ou civil, pouvait encore lier le roi et son peuple, il y aurait obligation mutuelle; la volonté du peuple ne pourrait s'ériger en juge absolu pour prononcer le jugement absolu. Il s'agit donc de démontrer qu'aucun rapport ne lie le peuple et le roi.
    Pour prouver que le peuple est en lui-même la vérité éternelle, il faut montrer que la http://1.bp.blogspot.com/-awhvKiOEAQ0/UH1jXNKFhtI/AAAAAAAAAT8/6uzmr47bm7A/s1600/guillotine-400.jpgroyauté est en elle-même crime éternel. Saint-Just pose donc en axiome que tout roi est rebelle ou usurpateur. Il est rebelle contre le peuple dont il usurpe la souveraineté absolue. La monarchie n'est point un roi, «elle est le crime». Non pas un crime, mais le crime, dit Saint-Just, c'est-à-dire la profanation absolue. C'est le sens précis, et extrême en même temps, du mot de Saint-Just dont on a trop étendu la signification : «Nul ne peut régner innocemment.»
    Tout roi est coupable et par le fait qu'un homme se veut roi, le voilà voué à la mort. Saint-Just dit exactement la même chose lorsqu'il démontre ensuite que la souveraineté du peuple est « chose sacrée». Les citoyens sont entre eux inviolables et sacrés et ne peuvent se contraindre que par la loi, expression de leur volonté commune.
    Louis, seul, ne bénéficie pas de cette inviolabilité particulière et du secours de la loi, car il est placé hors du contrat. Il n'est point partie de la volonté générale, étant au contraire, par son existence même, blasphémateur de cette volonté toute-puissante. Il n'est pas «citoyen», seule manière de participer à la jeune divinité.
(...)

   Nous ne sommes pas en droit, nous sommes en théologie. Le crime du roi est en même temps péché contre l'ordre suprême. Un crime se commet, puis se pardonne, se punit ou s'oublie. Mais le crime de royauté est permanent, il est lié à la personne du roi, à son existence. Le Christ lui-même, s'il peut pardonner aux coupables, ne peut absoudre les faux dieux. Ils doivent disparaître ou vaincre. Le peuple, s'il pardonne aujourd'hui, retrouvera demain le crime intact, même si le criminel dort dans la paix des prisons. Il n'y a donc qu'une seule issue : « Venger le meurtre du peuple par la mort du roi. »

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Jean Sévillia sera à Toulon le 16 novembre

2 Novembre 2013, 15:46pm

Publié par AF Provence

Jean Sévillia participera au Salon du Livre de Toulon les samedi 16 et dimanche 17 novembre pour dédicacer son nouveau livre "Histoire passionnée de la France".

http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/472763772.jpg

 
Présentation du livre par l'éditeur

Jean Sévillia conjugue la profondeur de l’historien et l’esprit de synthèse du journaliste pour nous raconter la grande histoire de la France, des origines à aujourd'hui.

 

     A l’heure où certains semblent avoir honte de notre passé, il fait le choix d’insister sur ce qui nous honore et ce qui nous unit, même dans les pages difficiles de notre histoire, afin de souligner le caractère exceptionnel de notre pays, si riche en événements et en figures de proue, de Clovis à Charles de Gaulle,  en passant par Charlemagne, Saint Louis, Henri IV, Richelieu, Louis XIV et Napoléon.

      Oscillant de crises en révolutions, la France a toujours su surmonter ses divisions pour se réinventer et inspirer le monde, que ce soit par ses idées et ses sources – les racines chrétiennes, l’humanisme de la Renaissance, les Lumières, les intellectuels du xxe siècle – ou ses modèles politiques successifs : la monarchie forte, l’Empire, les républiques parlementaire puis présidentielle.

      La richesse et la beauté des illustrations forment l’écrin de ce grand récit, personnel, vivant et exhaustif, accessible à tous et qui comble une lacune. Le plaisir d’apprendre en élevant l'esprit insuffle la conviction de la permanence d’un destin français, et partant les raisons d’espérer.

Edition Perrin

 

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