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identite nationale et royale

Un superbe « Vive Henri IV »

2 Janvier 2022, 16:20pm

Publié par AF Provence

Nos chants et nos musiques, leur beauté, sont au fond de l’âme de notre peuple. C’est pourquoi on les retrouve, on les rechante. Écoutez !

 

 

Le Vive Henri IV, au fil de l’histoire pré et plus encore postrévolutionnaire, aura été chanté de bien des façons, en bien des circonstances et en tous lieux. Je Suis Français a repris récemment un Vive Henri IV merveilleusement chanté en français sur la Place Rouge à Moscou avec les voix profondes et puissantes des chœurs russes et le décorum quasi liturgique qui les entoure.

Sous la Restauration, on sait que le Vive Henri IV était devenu l’hymne presque officiel de la monarchie, un peu comme sous les derniers Habsbourg, la Marche de Radetzky l’était pour l’Autriche-Hongrie.

Le Vive Henri IV devint plus tard et jusqu’à nous l’hymne de l’espérance monarchique. L’hymne de nos veillées, de nos banquets, des camps d’Action Française.

En voici une nouvelle version dans la meilleure mouture du goût d’aujourd’hui. Pour tout dire, elle nous paraît superbe, digne d’être reprise sur tous nos médias. La Tradition s’abreuve à nos sources originelles (La fuente permanece, dit une jota castillane) mais c’est pour regarder vers l’avenir, aller de l’avant.

Cette version du Vive Henri IV est belle, tout simplement.  Sans exaltation, sereine, paisible, assurée. Elle rend confiance et courage.

 

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25 Octobre 2021, 18:33pm

Publié par AF Provence

Monseigneur le Comte de Paris : « La France doit retrouver son autorité »

24 OCTOBRE 2021

Dans le Pacifique (l’affaire des sous-marins avec l’Australie), en Afrique (d’abord la Libye, ensuite la Centrafrique et le Mali, maintenant l’Algérie), en Europe (les dernières nouvelles de l’ESA), notre autorité, principe même de notre souveraineté, est remise en cause.

La souveraineté c’est l’autorité suprême, d’un souverain, d’une nation ; c’est aussi le caractère d’un État qui n’est soumis à aucun autre.

Nos politiques qui se portent candidats à l’autorité suprême de notre pays devraient y réfléchir à deux fois. Ont-ils ce qu’il faut pour redonner à notre pays son autorité et par conséquent sa souveraineté pour le faire avancer dans un monde si complexe ?

Depuis les années 80, l’État a renoncé aux moyens de sa souveraineté, qu’ils soient politiques, économiques et financiers ou sociaux. Ces moyens de notre souveraineté ont été abandonnés à l’Union Européenne et à de nombreuses structures administratives externes comme la BCE, ou internes comme le Conseil Scientifique.

Le résultat de ce changement de paradigme c’est que l’État ne mène plus de politique pour résoudre les difficultés françaises (la réforme des fonctionnaires, les 35 heures, les retraites, la crise des hôpitaux, etc.). Avec le système du quinquennat et sans vraie décentralisation, le chef de l’État, ne cherchant plus à mettre en scène le destin national, masque son impuissance par une communication plus ou moins adaptée.

Les Français, eux, comprennent de moins en moins leurs hommes politiques et se détournent des urnes. Voyant leur avenir compromis, que ce soit sur les questions éducatives, sur le travail, sur leur couverture sociale et leur retraite, sur leur environnement de vie, ils réagissent vivement, et parfois de façon désespérée, comme lors de la crise des gilets jaunes ou des manifestations d’opposition à la politique sanitaire. De son coté, l’État se replie sur des processus de décisions descendants et parfois brutaux qui excluent les instances intermédiaires ou locales.

Il est urgent de remettre les choses à l’endroit, dans le cadre d’une Europe des pays souverains favorisant une vraie collaboration.

Souverains, c’est à dire alliant trois pouvoirs équilibrés : celui d’un seul (le prince), celui de plusieurs (le parlement) et celui de tous (l’expression directe de la population à travers des mécanismes comme le référendum). La formule consacrée en est la meilleure expression : « le prince en ses conseils et le peuple en ses états ».

Notre pays doit retrouver les moyens de sa politique, pour remettre en musique son destin dans une collaboration européenne où il garde sa souveraineté. La Pologne et sa Cour constitutionnelle, comme d’ailleurs l’Allemagne et la Cour suprême de Karlsruhe ne s’y sont pas trompés dans leurs décisions récentes. Ces moyens doivent pouvoir être appliqués dans le respect des libertés publiques et individuelles, qui ces derniers temps ont été trop oubliées.

A cela doit s’ajouter des vues à long-terme avec une dichotomie institutionnelle entre le Président de la République et le Chef de gouvernement issu du parlement, avec une décentralisation souple (plus politique qu’administrative) pour répondre aux enjeux d’aujourd’hui.

Il est aussi important que les instances de conseil qui se multiplient à l’horizon restent à leur place de bonnes conseillères, subordonnées à des politiques qui prennent et assument leurs décisions, dans le respect d’un juste milieu de parole et d’action.

Jean, Comte de Paris    

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Tribune du Comte de Paris dans le Figaro: « La France a besoin de commémorer le bicentenaire de la mort de Napoléon »

28 Avril 2021, 08:49am

Publié par AF Provence

TRIBUNE – Le comte de Paris, explique pourquoi le président de la République doit s’incliner sur la tombe du vainqueur d’Austerlitz le 21 mai.
« La première bataille que doit livrer notre France aujourd’hui est un combat sur elle-même, c’est le désir d’ÊTRE. »

 

Napoléon Bonaparte meurt le 5 mai 1821. Quoi qu’on pense de lui, il est une des grandes figures de notre histoire. Nous sommes ses héritiers, pour le meilleur et pour le pire ; nous le sommes de nos cinq Républiques comme de la Révolution française, des quarante rois qui ont fait la France et de la Gaule romaine. 

Napoléon, c’est aussi l’un des noms français les plus connus dans le monde avec celui de Victor Hugo ou de Jeanne d’Arc, un nom dont la puissance nous aide encore à rayonner malgré notre déclin relatif. C’est aussi un nom admiré par les peuples mêmes qui l’ont vaincu. Le commémorer, c’est s’unir. Lui rendre honneur, c’est rendre honneur au peuple français, se rendre honneur à soi-même.

Le roi Louis-Philippe ne s’y trompe pas lorsqu’il décide et obtient de la Grande-Bretagne le retour des cendres de l’Empereur. Il charge le prince de Joinville, celui de ses fils qui s’illustra dans la marine, d’aller chercher sa dépouille à Sainte-Hélène et de l’escorter jusqu’à Paris.

En 1840, 25 ans après la défaite de Waterloo et la Restauration, c’était une décision audacieuse, d’une grande intelligence politique et d’une modernité étonnante ; quand tant de grognards ou fils de grognards étaient encore en vie comme les opposants à l’Empire, des jacobins aux ultras en passant par les libéraux. Quelle émotion, quel risque aussi de rallumer nos querelles intestines! Et pourtant, ce retour des cendres, l’ensevelissement de l’Empereur aux Invalides, «au bord de la Seine, au milieu du peuple français que j’ai tant aimé» (Napoléon Bonaparte), forme l’un des actes marquants de notre conscience nationale.

C’est d’ailleurs dans ce même esprit que Louis-Philippe entreprend la sauvegarde du château de Versailles et dédicace son musée «à toutes les gloires de la France».

Cette largeur de vue doit nous inspirer aujourd’hui. La France traverse une période de doutes, de difficultés sociales et matérielles. Elle ne croit plus en la force de son destin. Des territoires entiers sont abandonnés. Nous ne savons plus intégrer les nouvelles générations de ceux qui sont venus chercher sur notre sol une vie meilleure.

Ce n’est pas la première fois que notre pays doit affronter des épreuves. Pour construire l’avenir, retrouvons le temps long et puisons dans nos propres fondements.

L’unité du pays ne peut se maintenir sans l’attachement à cet héritage millénaire qui nous apprend à regarder vers l’avenir en le façonnant pas à pas, dans un esprit de civilisation et avec un sens profond de l’homme.

Si le génie de la France est de tendre à l’universel, comme le veut notre pacte national, alors célébrons avec nos différences la fierté et la joie d’être français, et donnons à nos enfants le goût de la vie et la foi en l’avenir.

Oui, nous devons commémorer Napoléon. Oui, le chef de l’État, chef des armées, doit aller s’incliner sur la tombe du vainqueur d’Austerlitz.

C’est le descendant d’un combattant de Jemmapes qui vous le dit, mais aussi de Bouvines et de bien d’autres batailles. La première bataille que doit livrer notre France aujourd’hui est un combat sur elle-même, c’est le désir d’ÊTRE.  

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Messe à la mémoire de Louis XVI à Nice

14 Janvier 2021, 09:35am

Publié par AF Provence

 

 

Messe à la mémoire de Louis XVI à Nice

 

 

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L'AF a rendu hommage à Jeanne d'Arc

11 Mai 2020, 09:51am

Publié par AF Provence

 
 
 

Paris, le 10 mai 2020

À l'attention du service politique

 

Hommage à Jeanne d'Arc

 

Depuis plus d’un siècle, l’Action Française rend hommage à Jeanne d’Arc, pour avoir, grâce à son sens politique et à son dévouement inspiré, sauvé la France. De 1909 à 1912, les étudiants et ligueurs d’AF et les Camelots du Roi ont payé au prix de 10 000 jours de prison l’autorisation de manifester cette fidélité. Maurice Barrès, en 1920, impose à la République la loi instituant la Fête Nationale de Jeanne d’Arc, le deuxième dimanche de mai. L’Eglise canonisera, cette même année, la sainte de la patrie.

Le centenaire de la fête officielle de Jeanne d’Arc tombant cette année ce dimanche 10 mai et le confinement, dû à l’épidémie de covid-19 nous empêchant de fêter l’héroïne nationale avec le faste que ce centenaire méritait, nous avons néanmoins invité les Français qui le peuvent à fleurir aujourd’hui individuellement les statues de celle qui incarne le redressement national. Le 30 mai, jour de la fête religieuse de Sainte Jeanne d’Arc, les sections d’Action Française seront invitées à déposer des gerbes de fleurs devant les monuments de leurs villes.

N’oublions pas ces fortes paroles que le comte de Paris, de jure Philippe VII, adressa le 29 avril 1894 à la jeunesse royaliste de France, qui s’apprêtait à participer aux fêtes visant à célébrer alors le premier acte de la canonisation de Jeanne d’Arc :

« Votre place est marquée dans ces fêtes. La mémoire de la grande libératrice appartient à tous les Français ; elle doit les réunir dans une pensée commune de patriotisme. Mais il ne faut pas permettre que sa mission surnaturelle soit dépouillée par l’esprit de parti du caractère catholique et royaliste qu’elle-même lui attribuait. [...] La fille du peuple que Dieu alla chercher sous l’humble toit de Domrémy, accomplit le plus grand, peut-être de tous les miracles. Elle réveilla la nation tombée en léthargie, rendit la confiance aux plus découragés, la foi aux plus sceptiques, inspira le dévouement aux plus égoïstes, et fit cesser toute division parmi ceux qui se groupaient autour de sa sainte bannière. Inspirons-nous tous de ces exemples, et n’oublions pas que l’avenir appartient à ceux qui savent joindre la persévérance à l’énergie. »

Alors que, plus que jamais, notre pays, subissant le régime de l'étranger, est livré à une oligarchie qui met la nation en coupe réglée, les militants de l 'Action française, dans la fidélité à la Maison de France, incarnée aujourd’hui par l’actuel comte de Paris, mettront en œuvre ces fortes paroles de son grand-oncle.

Pour que vive la France, Jeanne assit les droits du roi Charles VII. Pour que la France continue de vivre, imitons-la, à la fois en sauvegardant l’héritage et en ramenant l’héritier. Pour que vive la France, vive Jean IV ! 

 

Le bureau politique de l’Action française

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La monarchie que nous voudrions

4 Mars 2020, 11:04am

Publié par AF Provence

La monarchie que nous voudrions

Voici un court texte de l'Action française, paru il y a bientôt 30 ans.

Depuis, le monde (ialisme ?) bouge de plus en plus vite; la démocratie se délite a un rythme impressionnant; disons que la Démocratie est nue....

En revanche nous, néo-royalistes, restons stables et confiants dans nos souhaits pour le Bien commun. Qu'on en juge !

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Le duc de Berry était assassiné il y a 200 ans.

15 Février 2020, 11:37am

Publié par AF Provence

Monseigneur le Comte de Paris rappelle que le duc de Berry était assassiné il y a 200 ans.

Le duc de Berry était assassiné il y a 200 ans.
Le duc de Berry était assassiné il y a 200 ans.

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L' événement de ce 21 janvier à Marseille : après la messe pour Louis XVI au Sacré-Coeur comble, conférence et débat passionnants avec V. Fédorovski

23 Janvier 2020, 08:54am

Publié par AF Provence

 

Qu’avons-nous besoin de dire sur la conférence-débat mentionnée en titre ? La vidéo intégrale de cette soirée du 21 janvier organisée par l’Union Royaliste Provençale (fédération régionale de l’Action Française – Restauration Nationale)  nous est promise pour très bientôt et Je Suis Français devrait pouvoir la mettre en ligne dès demain vendredi. Ce sera en exclusivité pour les lecteurs de JSF.

Quelques mots seulement sur la soirée.

Jean Gugliotta, président de l’Union Royaliste Provençale a assuré le présentation des intervenants et situé dans le contexte politique troublé que nous vivons le sujet de la soirée : Révolution française et révolution russe, deux échecs … Et maintenant ? Depuis nombre d’années, l’Union Royaliste Provençale a en effet décidé et fait en sorte que le 21 janvier à Marseille ne soit pas seulement commémoratif mais au contraire qu’il soit  lié à l’actualité la plus prégnante.  

Jean-Baptiste Donnier, professeur des universités, a tout d’abord   remarquablement montré les incohérences qui ont entouré la décision des révolutionnaires de tuer le roi, sans pour autant que la République naissante y ait trouvé la légitimité qui lui manquait et lui manque encore.

Est venu ensuite la passionnante et souvent émouvante  intervention de Vladimir Fédoroski, celle d’un témoin en première ligne des grands événements qui ont arraché la Russie au communisme il y a quelque trente ans. Et l’on amenée à demander pardon des crimes de la révolution bolchevique. A renouer, de fait, avec sa tradition historique…  Ce que la France n’a pas fait pour les crimes de la Révolution mais devra faire un jour pour assurer sa survie. Les applaudissements qui ont suivi la conférence de Vladimir Fedorovski ont témoigné de l’intérêt et de l’émotion qu’il venait de susciter.

Vous retrouverez tout cela dans la vidéo que nous avons annoncée. Et qu’il ne faut pas manquer. Installée sur Viméo et sur YouTube, l’on peut être assuré qu’elle sera regardée par bien d’autres que nous, des milliers de fois.


La messe de requiem au Sacré-Coeur

La messe avait précédé cette soirée. Elle a été célébrée, comme c’est le cas depuis plusieurs années, en la basilique du sacré-Coeur, par Monseigneur Jean-Pierre Ellul recteur de la basilique. Basilique comble encore ce mardi. 

Messe chantée avec musique et orgue et une très belle homélie donnée par le père Oliver Pascal. Vous trouverez ici quelques autres photos de cette cérémonie fervente et très suivie désormais chaque année.   

 

         

© JSF – Peut être repris à condition de citer la source

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La maison de Maurras sera rénovée

27 Novembre 2019, 10:48am

Publié par AF Provence

La Provence de mercredi 27 novembre

La Provence de mercredi 27 novembre

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Les rois de France ne furent pas toujours obéissants

31 Octobre 2019, 10:26am

Publié par AF Provence

Les rois de France ne furent pas toujours obéissants

 

 Mardi 29 octobre, nous étions au café histoire de Toulon pour assister à la conférence de François-Marin Fleutot sur "Les Rois de France : excommunication et laïcité".


Très intéressant d'observer que la France fut peut-être «la fille aînée de l’Église», mais les rois de France ne furent pas toujours des fils obéissants.


C’est de cette volonté manifeste des rois de France d’imposer leur propre souveraineté, de leur refus radical d’être soumis à tous les pouvoirs étrangers (même aux puissances internationales de ces époques que furent le Saint-Siège ou l’Empire), qu’est née l’identité singulière du pouvoir politique dans notre pays.

 

Les rois de France ne furent pas toujours obéissants

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