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identite nationale et royale

Traditions provençales et chrétienté

8 Décembre 2018, 11:54am

Publié par AF Provence

Causerie à Draguignan mercredi 12 décembre.

Traditions provençales et chrétienté

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La section de Toulon présente "Hugues Capet et le miracle capétien"

7 Décembre 2018, 11:35am

Publié par AF Provence

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Grand succès pour "La rébellion cachée"

1 Décembre 2018, 10:44am

Publié par AF Provence

La salle était comble jeudi 29 novembre à Marseille pour la projection de "La rébellion cachée", film montrant le génocide produit en Vendée par la Révolution.

Grand succès pour "La rébellion cachée"

 

Jean Gugliotta, président de l'Union Royaliste Provençale, en a assuré la présentation en termes excellents. 

Daniel Rabourdin, le réalisateur du documentaire, en a exposé l'esprit et la genèse, sans négliger le dialogue très animé avec la salle.

 

 

Grand succès pour "La rébellion cachée"

Le président de l'Union Royaliste Provençale avait aussi veillé à ce qu'un vin chaud et quelques accompagnements soient servis à la sortie pour terminer une fraîche soirée d'automne réussie.

Merci à tous.

Bravo à l'équipe de jeunes qui a assuré la réussite de cette soirée.

Bravo à l'équipe de jeunes qui a assuré la réussite de cette soirée.

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Défense et fonction régalienne

27 Février 2016, 12:09pm

Publié par AF Provence

Le prochain Café d’actualités d’Aix en Provence se tiendra le mardi 1er mars  à 19 heures au café «Le Festival», 1 Cours Mirabeau, sur le thème suivant :

 

LA DÉFENSE DE LA FRANCE EST-ELLE ENCORE UNE FONCTION RÉGALIENNE DE L'ÉTAT ?

 

Jean-Louis FAURE traitera des problèmes de Défense Nationale et en dressera l'état des lieux.

Ancien officier de l'armée de l'air, Jean-Louis FAURE a accompli l'essentiel de sa carrière dans les services de renseignemments (D.S.T. et D.G.S.E.), en poste dans le monde arabo-musulman et en Asie, (Inde notamment.) Par la suite, il assumera la responsabilité de la sécurité de divers groupes internationaux (Yves Saint Laurent, Sanofi, Thalès...)

18h45: Accueil

19h: Exposé suivi d’un Débat animé par Antoine de Crémiers.

20h30: Fin de la réunion

Entrée libre. Participation sous la forme d’une consommation.

Merci de commander et de régler vos consommations au bar en arrivant.

Renseignements : 06 16 69 74 85.

Défense et fonction régalienne

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Marie-Antoinette, dernière reine de France

22 Janvier 2016, 23:18pm

Publié par AF Provence

Lundi 25 Janvier 2016 à 17 H. 

"MARIE-ANTOINETTE, dernière Reine de France"

Racontée par Claude CAMOUS -

Préparé et présenté par Pierre-Marie JONQUIERE.

Cité des Associations - Salle Phocéa (premier étage)-

93 La Canebière - 13001 - Marseille - 04 91 55 39 50 -

Participation : 3 euros -

https://sites.google.com/site/claudecamous/

Marie-Antoinette, dernière reine de France

Depuis quelques années, la reine Marie-Antoinette, l’épouse de l’infortuné Louis XVI, qui fut surnommée « l’étrangère », « l’architigresse » et accusée de tous les maux, revient en grâce en France, grâce en partie à sa biographe, l’historienne Evelyne Lever, et à des documents et des lettres très intéressantes récemment retrouvés.

L’historien Claude Camous, qui nous a déjà raconté les derniers jours de Louis XVI, et Louis XVII au Temple, nous fait découvrir son vrai visage et revient sur certaines idées reçues la concernant. Trop jeune lorsqu’elle devint reine, elle aimait s’amuser mais ne fut jamais le démon que d’aucuns décrivirent. Elle se désintéressait de la politique jusqu’à ce que la Révolution lui fit prendre conscience des exaspérations du peuple et de l’ambition de certains, et sa mort « grande, digne, royale » rachètera ses erreurs de jeunesse et son aveuglement.

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Quand les royalistes parlaient d'écologisme intégral...

28 Juin 2015, 12:27pm

Publié par AF Provence

Cet article est le second d'une série sur l'écologisme publiée par Jean-Philippe CHAUVIN sur son blog "Nouvelle chouannerie" http://nouvelle-chouannerie.com/​

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Est-il si étonnant que ce soit dans un journal royaliste que la formule « écologisme intégral » ait été, en fait, définie dans les années 1980 ?

Evidemment, il s’agissait aussi de faire écho au « nationalisme intégral » de Charles Maurras qui signifiait que tout nationalisme, s’il voulait fonder et non seulement dénoncer, se devait de conclure à la monarchie, d’être monarchique (plus encore que monarchiste, ce qui en aurait fait une simple opinion et non un régime instauré), ce qui aboutissait à rendre le nationalisme lui-même inutile en tant qu’idéologie. Nous étions dans les années de l’après-Mai 68 et du mitterrandisme institutionnel, et l’écologisme commençait à poindre politiquement, principalement à travers les mouvements de contestation du nucléaire et des camps militaires du Larzac et d’ailleurs, mouvements dans lesquels on pouvait croiser, à Plogoff ou à Chinon, de vieux (et de moins vieux, mais plus rares en fait…) militants royalistes ou traditionalistes, chouans technophobes ou protecteurs des bois, des marais et des paysages. Ceux-ci ne se disaient pas écologistes mais ils l’étaient, naturellement, et ils se méfiaient d’une modernité que Jacques Tati moquait dans ses films souvent incompris : je les croisais parfois au marché des Lices, qui allaient acheter leurs pommes ou leurs gâteaux à la cannelle chez les petits commerçants et producteurs qui arboraient l’autocollant du « Paysan biologiste », association et revue dans laquelle écrivait l’actuel président du Groupe d’Action Royaliste, Frédéric Winkler… Un de ses monarchistes, qui avait fait le coup de poing contre les marxistes dans les années 50-60 sur le parvis des églises, et était devenu ensuite membre d’une communauté monastique locale, vendait son fromage qui ne devait rien à la chimie ou à la pasteurisation !

 

Pourtant, la théorisation de l’écologie par les royalistes n’était pas alors vraiment développée. Bien sûr, dans les cercles d’études de l’Action Française, on reprenait en chœur la fameuse citation « On ne commande à la nature qu’en lui obéissant », mais la protection de l’environnement n’était qu’un combat annexe pour la plupart des militants d’AF, plus occupés à répondre aux arguments d’une Gauche alors conquérante, à brandir les thèmes de l’anticommunisme ou à combattre la loi Savary sur l’enseignement supérieur en 1983, par exemple. Si Paul Serry (pseudonyme de Jean-Clair Davesne, journaliste agricole réputé) puis Guillaume Chatizel dans les années 1990-2000, évoquaient régulièrement cette question écologique dans les colonnes d’Aspects de la France puis de l’Action française, c’est, en fait, dans celles de Je suis français, publication del’Union Royaliste Provençale, que Jean-Charles Masson titra une courte série d’articles « Jalons pour un écologisme intégral » à la fin de l’année 1984, série qui faisait suite à une plus vaste réflexion sur « L’enracinement et la dignité », et qui montrait que l’écologie n’était pas qu’une simple question environnementale ou économique mais un véritable souci politique et, au-delà de la question institutionnelle, de civilisation.

 

 

Dans ces « Jalons », Jean-Charles Masson insiste surle réenracinement nécessaire des Français pour faire face à ce nomadisme d’un genre nouveau qu’imposent la société de consommation et l’individualisme, et que l’on pourrait nommer aujourd’hui mondialisation : « Si l’on veut « dénomadiser » culturellement, il faut sédentariser économiquement. L’esprit révolutionnaire et l’individualisme égoïste se développent sur le déracinement économique. » Comme La Tour du Pin fut souvent présenté comme l’inspirateur de l’encyclique du pape Léon XIII sur la question sociale, on pourrait trouver quelques arguments pour voir dans les propos de Jean-Charles Masson quelques idées prémonitoires aux écrits du pape François, ne serait-ce que parce que l’auteur royaliste se place dans une optique résolument catholique sans, pour autant, en négliger le sens et la portée politiques : pour ce dernier, il s’agit de dénoncer et de combattre matérialisme et prométhéisme, et de ne négliger ni la société ni la part de divin qui fait de l’homme un être différent du reste du monde animal, ni leurs interrogations comme leurs mystères… Cela n’est donc pas un retour à une hypothétique nature « sans l’homme », ou préexistante à celui-ci, en négation de l’histoire et de la civilisation : « Notre écologisme n’est pas compris dans les limites d’une défense de la nature d’inspiration rousseauiste. Qu’on refleurisse demain toutes les cités dortoirs de France et de Navarre, on n’aura pas pour autant supprimé la pitoyable condition morale des familles qui s’y entassent. Il faut être naïf ou niais pour imaginer que le jour annuel de l’arbre (initiative bucolique de l’inimitable Giscard) redonnera aux Français leur âme. » On voit là l’idée fondamentale de ce que d’aucuns nomment aujourd’hui l’écologie humaine, et qui n’oublie pas l’homme dans la nature (ou au profit exclusif de celle-ci) mais en rappelle la dimension spirituelle au-delà de la simple enveloppe matérielle de chair et de désirs.

 

L’écologisme intégral est la réponse que le royaliste Masson apporte à une société oublieuse de ses devoirs et de ses limites, autant naturelles que matérielles, une société que l’on pourrait, en fait, qualifier (comme le faisait le philosophe belge Marcel de Corte) de « dissociété », et dans laquelle l’homme est arraché à son environnement et à sa « nature permanente » : « Notre écologisme est construit autour de la tragédie de l’homme déraciné, et l’inhumanité des villes, le sac de la nature ne sont que les effets visibles de ce déracinement. Car de l'homme animal, on ne peut attendre des marques de respect », ces dernières étant les formes d’un héritage civilisationnel que la société de consommation entend dépasser au nom d’un prométhéisme consommateur et non conservateur ou traditionaliste, de ce prométhéisme qui, en fait, limite (en le définissant mal) l’homme à ses seuls besoins « animaux », souvent créés de toutes pièces par une publicité visible ou insidieuse… Si l’homme n’est plus un héritier inscrit dans une longue suite de générations qui se doivent les unes aux autres, à quoi lui importe de transmettre encore quand il peut consommer et consumer pour son seul intérêt individuel, pour son seul plaisir revendiqué par la formule « On n’a qu’une vie », formule négatrice de la vie des autres, en particulier de ceux à venir ?

 

 

« L’écologisme intégral est la défense de l’homme total tel que le définit la tradition latino-chrétienne », et Aristote aussi : un homme qui « est société », selon la formule d’Henri Massis ; cet homme qui, s’il était livré à lui-même et à la nature brute quelques heures après sa naissance, ne survivrait pas, et qui doit apprendre à connaître le monde et à le respecter comme on respecte sa mère nourricière, à reconnaître les autres et leurs bienfaits (et leurs méfaits aussi, d’ailleurs), et à sauvegarder les conditions naturelles de sa survie sur terre tout en les apprivoisant parfois, sans pour autant vouloir, orgueil malsain, les soumettre toutes… Là encore, je cite cette formule évoquée plus haut qui est l’une des plus importantes de l’écologisme qui se veut intégral pour mieux être et durer, et faire durer les conditions de notre vie sur terre : « On ne commande à la nature qu’en lui obéissant »… Mais cette obéissance n’est pas la soumission aveugle de l’esclave au maître, elle est la fidélité à ce qui est (au sens fort et véritablement spirituel du verbe être) et doit donc durer et s’enraciner, encore et toujours, pour vivre soi-même et faire vivre les autres : qu’y a-t-il de plus royaliste que cette fidélité-là qui n’est pas servitude mais service ? Service des autres, présents et à venir, et qui se souvient de la vieille formule arthurienne, et la reconnaît librement, mais avec humilité : « Terre et Roi ne font qu’un »…

 

 
Quand les royalistes parlaient d'écologisme intégral...
Quand les royalistes parlaient d'écologisme intégral...

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Attentat djihadiste en Isère: INCAPABLES !

27 Juin 2015, 18:25pm

Publié par AF Provence

Communiqué de l'Action Française:

Attentat djihadiste en Isère: INCAPABLES !

Avec le nouvel attentat commis sur notre sol par des musulmans fanatiques, connus de nos services de renseignement, l’incurie de nos politiques dans la gestion de notre pays éclate une fois de plus au grand jour. Il ne faut pas compter sur le pouvoir en place pour analyser et tirer des enseignements de cet attentat : François Hollande, dans une de ces formules creuses dont ses conseillers ont le secret, propose de "porter des valeurs" (? !), valeurs qu’il ne précise pas mais qui doivent être celles qui nous ont menés jusqu’à l’horreur d’aujourd’hui.

 

Nous ne nous lasserons pas de répéter que la cause des attentats est à rechercher:

- dans la mise en place d’une politique étrangère déplorable (principalement au Proche et au Moyen Orient),

- dans une immigration incontrôlée et incontrôlable,

- dans une justice complaisante

- ainsi que dans la destruction de tous les repères traditionnels de notre société.

La nation, l’éducation, la famille, l’histoire, la chrétienté, le bien commun, voilà les valeurs qu’il aurait fallu porter !

L’Action française assure aux victimes et à leurs familles sa profonde sollicitude et appelle les Français à ne pas céder à la peur mais à exiger des partis et gouvernants, passés, présents et à venir, qu’ils reconnaissent leurs erreurs et mettent enfin tout en œuvre pour protéger le peuple qu’ils sont censés servir et non pas asservir !

Nous appelons les Français à manifester leur douleur et leur colère légitimes face à l’incompétence, la lâcheté et l’inaction !

Action française

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L'école était brutale mais elle permettait l'héritage

23 Mai 2015, 17:40pm

Publié par AF Provence

Dans le journal de France 2 de David PUJADAS, Fabrice LUCHINI a su défendre intelligemment le latin et le grec en prenant l'exemple de Rimbaud.

L'école était brutale mais elle permettait l'héritage

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Reportage sur l'Action Française

22 Mai 2015, 15:28pm

Publié par AF Provence

Reportage sur l'Action Française

La chaîne de télévision "France 4" a publié un très intéressant reportage sur les jeunes d'Action Française jeudi 21 mai. 

Réalisée pendant les 9 et 10 mai, cette émission montre le cortège de Jeanne d'Arc et le colloque "Dessine-moi un roi". Parmi les passages à noter: l'itinéraire d'un militant marseillais.

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Identité française : Tout indique une renaissance

21 Mai 2015, 23:33pm

Publié par AF Provence

[Éditorial de L’AF 2909] 

Invité le 17 mai sur Radio J, Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS a déclaré : « Je ne sais pas ce qu’est l’identité française, je connais l’identité de la République ». L’aveu est sans bavure, confirmant ce que nous écrivions dans le précédent éditorial : « La République, pour nos hommes politiques, n’est plus française, elle EST, tout simplement. »

Ainsi, il n’est même plus besoin des royalistes pour opposer la république à la France : les républicains s’en chargent désormais tout seuls ! La République aurait une identité, la France n’en aurait pas, elle serait même le seul pays au monde à ne pas en avoir, car les socialistes, qui sont par ailleurs de forcenés communautaristes, reconnaissent évidemment une identité à tous les autres peuples, à toutes les autres cultures, à partir du moment où il ne s’agit ni de la culture ni du peuple français. « Allez donc visiter le Mont-Saint-Michel ou le château de Versailles, cela vous donnera un début d’idée », a rétorqué Marion Maréchal-Le Pen à Cambadélis... Mais comment pourrait-il reconnaître la France dans sa dimension royale et catholique ? Elle n’est pas le fruit d’une motion du parti socialiste...

Oui, depuis deux siècles, nos « républicains » patentés ont du mal avec la France, ce qui est logique puisque la république a été fondée sur le rejet de dix siècles d’histoire et d’identité françaises. Anticipant la formule de Brecht, n’a-t-elle pas cherché à « dissoudre le peuple pour en élire un autre » ? C’est-à-dire, plus exactement, à en modeler un selon ses vues en éradiquant toute trace de l’ancien par le sang, le feu et des destructions patrimoniales qui n’ont rien à envier à celles opérées par l’Etat islamique ?

Cet aveu du premier des socialistes éclaire de manière rétrospective les déclarations du premier ministre à la suite des événements du 11 janvier dernier selon lesquelles « c’est la République qui a inventé la nation », c’est-à-dire ...la conception républicaine de la nation. La république est un concept tautologique : elle ne renvoie qu’à elle-même. On ne saurait évidemment être socialiste et patriote si, effectivement, la France n’existe pas et que ne demeure qu’une religion républicaine, compatible, elle, avec Mammon, comme le prouve la conversion des socialistes à l’internationale des marchés. La république ? La seule divinité, en régime laïque, envers laquelle le prétendu « droit au blasphème » ne saurait être invoqué. Le projet de loi sur le renseignement, adopté en première lecture à l’Assemblée nationale et qui ne vise qu’incidemment la menace terroriste, ou l’intention de Taubira d’extraire les « discours haineux » (sic) de la loi de la presse de 1881, par ailleurs sans cesse révisée dans le sens d’une entrave toujours plus grande à la liberté d’expression, pour en faire des délits de droit commun, vont dans le même sens : ôter tout possibilité de contester les « valeurs républicaines », dont seuls nos idéologues républicains définissent les limites républicaines, qui ne sauraient englober le respect d’une identité française dont, bientôt, la seule évocation sera taxée de « discours haineux », et punie comme tel. Quant à la réforme du collège qui s’accompagne d’une refonte des programmes, elle est la traduction scolaire de ce déracinement volontaire. Depuis son adoption en 1944 et sa mise en application progressive, le Plan Langevin-Wallon, inspiré par le parti communiste, ne vise, au nom de la « démocratisation » de l’enseignement, rien moins qu’à former un « citoyen » à la morale républicaine irréprochable, tout en favorisant un pédagogisme ennemi de l’excellence, que le mouvement de mai 1968 n’a fait qu’enrichir de ses revendications individualistes et hédonistes. Avec, au nom de l’égalité, une valorisation de la médiocrité, revendiquée par Belkacem qui vise explicitement à supprimer tout élitisme, comme si la France n’avait pas besoin d’élites... Mais il est vrai que la France est un fantasme haineux et que seule la république existe, une république qui, comme le répliquait déjà le président du tribunal révolutionnaire à Lavoisier, « n’a pas besoin de savants ». Chacun a les grands ancêtres qu’il mérite. Selon Valls, la république n’a pas seulement inventé la nation, elle a aussi « inventé l’école »... Manifestement, celle qui fabrique des crétins. Bientôt, seuls les parents qui en ont les moyens pourront offrir une école de qualité à leurs enfants, puisque même l’école catholique sous contrat se réjouit béatement de la réforme. Où comment les socialistes et les imbéciles qui les servent aggravent les inégalités sociales qu’ils prétendent combattre...

Les socialistes uniquement ? Comme le remarque François-Xavier Bellamy dans Le Figaro du 18 mai, cette réforme s’inscrit dans « la continuité des politiques absurdes mises en œuvre, depuis quelques décennies, par la superstructure de l’Éducation nationale ». La droite a en effet avalisé le plan Langevin-Wallon, notamment en créant le collège unique en 1975 (loi Haby) et en l’accompagnant d’une course à la médiocrité dont la réforme Belkacem n’est que le dernier avatar. Aujourd’hui Bruno Le Maire (UMP) veut aller encore plus loin dans la primarisation du collège en prônant un seul corps de professeurs du CP à la fin du collège, c’est-à-dire pour toute la scolarité obligatoire — un objectif du plan Langevin-Wallon. Il est également favorable au tout anglais... Comme en matière de mœurs, la responsabilité de la droite est aussi écrasante que celle de la gauche dans l’asservissement des élites du pays.

On comprend pourquoi elle veut, elle aussi, monopoliser le terme « républicain ». Par-delà le tropisme américain de Sarkozy, l’appellation « Les Républicains » est un témoignage de la disparition de la nation dans les préoccupations du pays légal. Comment s’en étonner puisque le PS et l’UMP ont d’un commun accord abandonné la direction du pays à une instance supranationale qui négocie elle-même, dans le cadre du traité transatlantique, la totale soumission des Etats membres de l’Union européenne à l’Empire américain ?

Une bonne nouvelle, pourtant : 65 % des Français ne sont plus sensibles aux termes « République » et « valeurs républicaines » selon un sondage exclusif Ifop pour Atlantico publié le 10 mai. Manifestement, ces mots sont usés d’avoir trop servi à tout et à son contraire. Le républicanisme de Valls et de Sarkozy déjà soldé par les Français ? Marine Le Plen devrait prendre garde à ne pas les suivre sur cette pente glissante : il n’est pas sûr que la république fasse encore longtemps recette. Et si Emmanuel Todd, dans son dernier opus se demandant Qui est Charlie ? avait — au moins partiellement — raison ? Peut-être une grande partie des 4 millions de Français qui ont défilé le 11 janvier est descendue dans la rue non pour défendre les « valeurs républicaines » mais en «  catholiques zombies » — quelle expression haineuse ! —, c’est-à-dire pour crier leur volonté de continuer à vivre dans un pays libre et fort d’une identité dont le catholicisme profond, même lorsqu’il n’est plus reconnu comme tel, est, en effet, foncièrement étranger à la religion républicaine. Les catholiques, identifiés eux, de la Manif pour tous avaient déjà donné des sueurs froides à notre intellectuel laïque et cosmopolite qui les déteste. Cambadélis, l’identité française existe : demandez-donc à Emmanuel Todd qui l’a rencontrée. Son cadavre bouge encore ! Tout indiquerait même une renaissance.

François Marcilhac - L’Action Française 2909

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