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SUCCÈS DU COLLOQUE « MAURRAS 60 APRÈS »

30 Octobre 2012, 23:33pm

Publié par AF Provence

  Il faut se rendre à l’évidence : Maurras intéresse toujours... 60 après sa mort, à l’aube du 16 novembre 1952, à la clinique de Saint-Symphorien-lès-Tours. Nous n’en donnerons pour preuve que le très grand succès du colloque organisé, samedi dernier 27 octobre, à Paris, à la Maison des Mines, par le Cercle de Flore, un succès auquel a également contribué une impeccable logistique.

  colloque Maurras 2012-1

colloque Maurras 2012-2

De gauche à droite : Jean-Marc Joubert sur Charles Maurras et sa "déférente amitié" pour Auguste Comte, Axel Tisserand, modérateur, Rémi Soulié, sur Maurras et Evola, latinité et romanité, et Charles Saint-Prot, sur Nation et humanisme chez Maurras.

colloque Maurras 2012-3

 

De gauche à droite : Gérard Leclerc sur Romantisme et classicisme chez Maurras, Jean-François Mattéi sur Maurras, entre Shakespeare, Baudelaire et Edgar Poe, l’abbé Guillaume de Tanoüarn sur Le paganisme de Charles Maurras dans Anthinéa

 

colloque Maurras 2012-4

Jean-François Mattéi sur Maurras, entre Shakespeare, Baudelaire et Edgar Poe

 

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de gauche à droite : Martin Motte sur Maurras vu par Louis Denis-Valvérane, Antoine Foncin sur Charles Maurras et Léon Daudet et Arnaud Teyssier sur Un dialogue silencieux, Maurras, De Gaulle et la question des institutions.

colloque Maurras 2012-6

 

Stéphane Blanchonnet sur Charles Maurras et le néoclassicisme

 

colloque Maurras 2012-7

Emile Poulat sur Le Saint-Siège et l’Action française

 

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Dominique Paoli sur Maurras et Jeanne d’Arc

colloque Maurras 2012-9

 

De gauche à droite : Emile Poulat, Dominique Paoli et Frédéric Rouvillois concluant sur L’Avenir de l’intelligence

 

 

De 9 heures 45 à 18 heures, après le message introductif de Michel Déon, de l’Académie française (que nous publierons à part), la salle, toujours comble, a écouté avec un intérêt sans cesse renouvelé — comme en ont témoigné les questions posées aux intervenants — les communications successives qui, en dehors de tout préjugé, visaient à révéler les aspects multiples et variés de la pensée du Martégal (voir le programme). C’est pourquoi, aucune thématique autre que « Maurras, soixante après » n’avait été imposée. Cette liberté initiale était en effet la mieux à même de laisser surgir, à travers l’arbitraire du choix des intervenants, tous de très haute qualité, la richesse d’une œuvre — littérature, politique, philosophie, poésie, histoire : Maurras aborda tous les domaines de la pensée —, une œuvre dont l’auteur voulut toujours assumer le risque intégral.

A celui qui avait « [...] rêvé de t’offrir, ô Rose de l’Idée,/ Ce ruisseau d’une flamme immortelle : mon sang », on ne prit que la liberté. Ou du moins le crut-on, car il l’avait en lui-même, ce qui lui permit d’échapper jusqu’à la fin au péché du désespoir.

« Je ne conduis vers mon tombeau/ Regret, désir, ni même envie,/ Mais j’y renverse le flambeau/ D’une espérance inassouvie », une espérance qu’ont renouvelée ces quelques heures passées en compagnie « d’un homme qui, cinquante ans de sa vie, a honoré les lettres et le génie français » (André Fontaine, Le Monde du 18 novembre 1952).

Les actes seront bientôt publiés, permettant à ceux qui n’ont pas pu assister au colloque d’en retirer toutefois la substantifique moelle.

Axel Tisserand, président du Cercle de Flore

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[Communiqué] 4 Camelots du Roi lâchement agressés en plein Paris par des gauchistes rouges

25 Octobre 2012, 07:33am

Publié par AF Provence

Hier mercredi 24 octobre, en début de soirée, 2 lycéennes et 2 lycéens qui vendaient L’Action Française à la criée au métro Cluny-la-Sorbonne à Paris ont été agressés par une dizaine de militants d’extrême gauche encapuchonnés au cri "Antifâ" (sic) !

Après avoir tenté, en vain, d’arracher les journaux aux vendeurs qui étaient en train de replier, ils se sont attaqués à cinq contre un contre les deux lycéens, les plaquant au sol où ils les ont lâchement agressés à coups de pieds sur le corps et la figure, devant la population indignée qui a tenté de s’interposer. Aussitôt après avoir commis leur forfait, les gauchistes se sont enfuis. Un des deux vendeurs, grièvement blessé au visage, a dû être emmené d’urgence à l’hôpital.

Il faut supposer que l’Action française fasse vraiment peur aux nervis gauchistes pour que ces idiots utiles du régime s’attaquent en nombre très supérieur à quatre jeunes vendeurs.

Est-il normal qu’on puisse interdire dans un prétendu régime de liberté politique à des Français de promouvoir et de défendre leurs idées ?

Est-il normal qu’à deux pas de la faculté de la Sorbonne, où sont prônées liberté d’expression et émulation intellectuelle, des gauchistes au front bas interdisent l’expression d’un courant de pensée ayant séduit des hommes aussi différents que Proust ou Malraux ?

Les intimidations violentes, les lâches agressions organisées par l’extrême gauche ne viendront pas à bout de la détermination des militants d’Action française.


ILS NE NOUS AURONT PAS, ILS NE NOUS AURONT PAS VIVANTS !

(Georges Bernanos)


Action Française Lycéenne, Action Française Etudiante, Action Française 2000, Association Quartier Latin, Cercle Bossuet (Paris III), Cercle Georges Bernanos (Paris V), Cercle Gustave Thibon, Cercle Henri d’Estienne d’Orves (Paris IV), Cercle Jacques Bainville (Paris II), Cercle Léon Daudet, Coordination autonome des lycées, Etudiants Souverainistes Parisiens, PRIEP, SNIEP.

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Les Marseillais veulent protéger la famille

23 Octobre 2012, 18:35pm

Publié par AF Provence

Plusieurs centaines de Marseillais se sont rassemblées mardi 23 octobre, malgré la pluie qui était tombée peu auparavant et malgré l'heure (entre midi et 14 h), pour défendre le droit des enfants à avoir une vraie famille.

Devant la Préfecture, hommes habillés en noir et femmes vêtues de blanc, comme le recommandait l'Alliance Vita, se sont rassemblés pour exprimer de façon ferme et tranquille leur volonté de refuser la dénaturation du mariage.

vita hommes

 

Un enfant vient de l'union d'un homme et d'une femme. Il a besoin d'un père et d'une mère. Il ne faut pas lui mentir.

vita affichettes

 

La démonstration a eu la forme d'une scénographie représentée sur la place Félix Baret.

La naissance se prépare.

vita naissance

 

L'enfant fait ses premiers pas avec difficulté.

vita premiers pas

Mais il est aidé par ses parents.

vita femmes

 

Et il parvient à grandir grâce à l'équilibre donné par son papa et sa maman.

vita marche seul

La manifestation, réalisée dans la bonne humeur, a été une réussite.

vita bonne humeur

 

Plusieurs militants de l'Action Française-Provence étaient présents et le seront à chaque occasion où il faudra soutenir ce juste combat.

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Maurras soixante ans après

20 Octobre 2012, 23:31pm

Publié par AF Provence

maurras_2006.jpgMaurras, soixante ans après


Soixante ans après la mort de Maurras, le CERCLE DE FLORE organise un colloque:


le samedi 27 octobre 2012, de 9 heures 30 à 18 heures,

à la Maison des Mines; 270, rue Saint-Jacques, Paris 5ème

 


PROGRAMME

9h30 : Accueil des participants

9h45 précises: Ouverture du colloque par Axel Tisserand, président du Cercle de Flore.

       Message introductif de Michel Déon, de l'Académie française


MATIN

Nation et humanisme, Charles Saint-Prot, directeur de l'Observatoire d'études géopolitiques Notes sur Maurras et Evola : latinité et romanité, par Rémi Soulié, écrivain

Charles Maurras et sa «déférente amitié» pour Auguste Comte, par Jean-Marc Joubert, maître de conférences à l'lCES

Romantisme et classicisme, par Gérard Leclerc, philosophe

Le paganisme de Charles Maurras au-delà de la posture, par l'abbé Guillaume de Tanoüarn, théologien

Maurras, entre Shakespeare et Edgar Poe, par Jean-François Mattéi, philosophe


12 h 45 à 14 h 15 : Déjeuner


APRÈS-MIDI


Charles Maurras vu par Louis Denis-Valvérane, par Martin Motte, maître de conférences en histoire à Paris-Sorbonne

Charles Maurras et Léon Daudet, par Antoine Foncin, docteur en philosophie

Un dialogue silencieux: Maurras, de Gaulle et la question des institutions, par Arnaud Teyssier, historien

Le Saint-Siège et l'Action française, par Emile Poulat, historien, sociologue

Charles Maurras et le néo-classicisme, par Stéphane BIanchonnet, professeur agrégé des Lettres

Maurras et Jeanne d'Arc, par Dominique Paoli, historienne


CONCLUSION


L'Avenir de l'intelligence par Frédéric Rouvillois, professeur de droit public


Participation aux frais:

      - Tarif normal: 7 euros

      - Lycéens, étudiants et chômeurs: 2 euros

Un espace librairie et dédicaces sera assuré.

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Réagir sur un sujet fondamental

19 Octobre 2012, 08:25am

Publié par AF Provence

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   La mobilisation pour la défense du droit des enfants à être élevés par un papa et une maman et contre le mariage et l’adoption pour des couples de même sexe est devenue très active. Les pétitions reçoivent un très bon accueil. Mais aucune manifestation de rue n'a encore eu lieu.

   L'Alliance VITA organise les 23 et 24 octobre, dans 75 villes, des "manifestations scénographiées" suivant un "mode d’expression original". Les participants sont invités à porter un code vestimentaire particulier: tenue noire pour les hommes, blanche pour les femmes.


A Marseille, la manifestation aura lieu Mardi 23 octobre 2012 de 12h00 à 14h00, place Félix Baret.
A Toulon, mardi 23 octobre, Place de la Liberté de 12h à 14h
A Avignon, mardi 23 octobre, Place de l’Horloge de 12h à 14h

A  Nice, mercredi 24 octobre, Place Masséna (angle de la rue Massena et av Jean Médecin) de 12h à 14h

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Et une repentance de plus, une !

18 Octobre 2012, 09:05am

Publié par AF Provence

 "La république reconnaît avec lucidité [sic] la répression sanglante" de la manifestation FLN du 17 octobre 1961.

http://www.lunion.presse.fr/media/imagecache/article-taille-normale/protec/2012-03/2012-03-07/201203074f56e61ea3b1a-0-552943.jpg

    Une repentance de plus ! Hollande, à quelques semaines de son voyage en Algérie, donne des gages au FLN. Non content d’avoir dédié son premier geste de candidat officiel du PS, le 11 octobre 2011, aux prétendus massacrés du 17 octobre 1961, il vient, en tant que président de la république, ce 17 octobre 2012, de reconnaître officiellement au nom de la République la répression sanglante qui aurait eu lieu ce jour-là.

Certes, nous savons que la République n’est pas la France, tant s’en faut ! Il n’en reste pas moins que pour un grand nombre de nos compatriotes les deux sont confondues, et qu’il s’agit, une fois de plus, de salir l’histoire de notre pays pour complaire à une puissance étrangère et à ses ressortissants installés en grand nombre sur notre territoire.

    Ce disciple de Chirac voulait sa repentance à lui. D’avoir dédouané lors de la commémoration du Vél d’Hiv les Allemands de la déportation des Juifs ne lui suffisait pas. Il ne faisait que renchérir sur son "pays" corrézien. Au moins Chirac, tout en étant injuste envers la France, s’appuyait-il sur un fait historique avéré. Il n’est pas certain qu’Hollande fasse de même. Du reste, avec prudence, il n’avance aucun chiffre, comme s’il craignait le bobard historique (voir l’article de Bernard Lugan), refusant également de s’interroger sur la légitime répression, en plein guerre, d’une manifestation organisée par la principale organisation ennemie, de plus terroriste. Aussi est-ce par antiphrase qu’il reconnaît ce prétendu massacre "avec lucidité"... Première occurrence d’une "repentance lucide" promise à un grand avenir ?

masochisme-copie-1.jpg

    Il s’agit là d’un nouveau symptôme d’une classe politique républicaine malade. Se sachant dépourvue de toute légitimité et coupée du peuple de France qu’elle aspire, à droite comme à gauche, à remplacer, elle se shoote à la repentance comme ses grands ancêtres au sang des aristocrates — et plus souvent encore à celui d’authentiques membres du peuple. Ce masochisme n’a pas d’équivalent dans l’histoire de France. Signe de la décomposition avancée d’élites qui n’en ont plus que le nom, il est l’expression d’un refus de se perpétuer dans l’être. Il n’est du reste pas étonnant que Hollande annonce le même jour son désir d’en finir avec la France en accélérant la marche vers le fédéralisme européen. Ne croyant plus en la France pays-des-droits-de-l’homme, essayant, en vain, par ces actes de contrition répétés, d’en sauver au moins l’image idéologique qu’il s’en sont fait, ils ont reporté leur espoir sur une Europe dont les frontières seraient celles de la démocratie. Avant que celle-ci ne se repente un jour, et à juste titre !, de n’être qu’une imposture.

 

François Marcilhac

copié sur le site du CRAF

http://www.actionfrancaise.net/craf/

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La morale laïque, c'est le cannabis!

15 Octobre 2012, 18:05pm

Publié par AF Provence

Depuis que le ministre de l'Education Nationale avait annoncé le 2 septembre l'introduction de la morale laïque dans la formation des enseignants puis dans les moments de cours, chacun se demandait ce qu'il y avait derrière cette expression. Il avait précisé que: "il faut que l'école exerce un pouvoir spirituel dans la société". Donc, cette morale pouvait être comprise comme une religion officielle de l'Etat, se différenciant complètement des religions comme le christianisme ou l'islam, et destinée même à prendre leur place.

Son texte sacré était la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, cela était acquis dès le début. Son clergé serait le corps professoral une fois qu'il aurait été bien endoctriné par les organismes de formation du Ministère. Mais quels en seraient les rites?

Vincent Peillon vient de le révéler dans l'émission de radio "Tous politiques". Il est pour la dépénalisation du cannabis. Il est favorable à ce que les jeunes, déjà bien atteints par la peste de la drogue, puissent s'empoisonner beaucoup plus facilement. Il veut, comme l'ensemble de la gauche bobo, que l'on puisse jouir sans entraves. La morale laïque, c'est la liberté égoïste toujours mise en avant. La morale laïque, c'est le pétard.


peillon pétard

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Des rois bien trop chrétiens

14 Octobre 2012, 15:30pm

Publié par AF Provence

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 http://blog.rc.free.fr/blog_invites/dimitri%20casali.jpg                                                                                                                               Dimitri CASALI, ancien professeur d’Histoire, est l'auteur de "L'altermanuel d'histoire de France" et, tout récemment, de "L'histoire de France interdite". Il est aussi le créateur d’un concept pédagogique novateur, Historock, pour sensibiliser les plus jeunes à l’Histoire par la musique rock (Napoléon l’Opéra Rock).

 

  Il est loin le temps où nos hommes politiques avaient le courage d’affirmer comme le Général de Gaulle : "Pour moi, l’histoire de France commence avec Clovis. Mon pays est un pays chrétien et je commence à compter l’Histoire de France à partir de l’accession d’un roi chrétien qui porte le nom des Francs."

  Pourtant, dans un sondage de L’Express paru en avril 2011, 65 % des Français se disent encore catholiques.

La France est une très vieille nation. À ce titre, il faut qu’elle assume son propre héritage, même si elle n’est désormais plus vraiment un pays catholique. Elle l’a été pendant 1 500 ans, et cet héritage-là, elle ne doit en aucun cas l’oublier.

De la même façon, les nouveaux arrivants doivent connaître ce passé. Renoncer à cet héritage qui, durant des siècles, a défini la France, politiquement et culturellement, et qui fit sa fierté, conduit à sectionner les racines de la France même.

La France possède de nombreuses racines : d’abord gréco-romaines. Ensuite judéo-chrétiennes catholiques, mais aussi protestantes. (Calvin était Français). Enfin, le siècle des Lumières, avec Montesquieu, Voltaire, Rousseau et Diderot, a joué un rôle considérable dans l’édification de nos rapports actuels au christianisme.

Tous les pays d’Europe, je dis bien tous les pays, de la Pologne au Portugal, de la Finlande à la Bulgarie, accordent une large place aux rois qui ont introduit le christianisme dans leur future nation. Tous, sauf la France depuis que l’Éducation nationale a supprimé en 2008 l’étude de Clovis, Charles Martel et de Saint Louis. Pourtant, tous les trois ont joué un rôle majeur dans la construction de la France, alors royaume chrétien et fille aînée de l’Église. Pourquoi les supprimer ? Pourquoi vouloir gommer toute racine chrétienne ?

Les raisons de la suppression des rois trop chrétiens dans les manuels de collège sont à rechercher dans le rapport remis à l’ancien premier Ministre François Fillon, le 28 janvier 2011, par le Haut Conseil à l’intégration. Il fait état du refus de cet enseignement historique par les élèves eux-mêmes : des enseignants se voient systématiquement opposer un refus de parents musulmans à l’étude, par leurs enfants, de la christianisation.

Certains parents y voient des tentatives d’évangélisation.

Plusieurs incidents sont liés à la visite de lieux de culte, refus de visiter des cathédrales, des églises, refus de représentation de figures humaines en cours de dessin… Les élèves expriment parfois, avec maladresse mais conviction, les pires thèses négationnistes, sans aucun fondement, entendues autour de la table familiale, lues dans la presse ou entendues dans les médias. Ils n’acceptent plus que la parole du maître soit déterminante.

La suppression de Clovis, Charles Martel et Louis IX des programmes scolaires vise à éviter tout problème avec les communautés musulmanes. Il ne faut surtout pas braquer les populations d’origines étrangères avec l’image trop forte d’un roi comme Saint Louis qui incarne le modèle même du croisé… Car, dans les pays musulmans, ils ne sont pas oubliés. On entend régulièrement sur certaines chaines câblées étrangères les revendications d’extrémistes religieux criant et écrivant à la fin de leur message : « Mort aux croisés ! » Pire, des attentats anti-Occidentaux se commettent au son de ces mêmes exhortations par Al-Qaida dont la véritable appellation n’est autre que « Le Front islamique mondial contre les juifs et les croisés »…


Le 12 octobre 2012, publié sur http://www.bvoltaire.fr/

 

http://www.images.hachette-livre.fr/media/imgArticle//LATTES/2012/9782709636971-G.jpg

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Le roi vu par Proudhon et Bernanos

9 Octobre 2012, 23:04pm

Publié par AF Provence

Deux citations d'actualité à bien connaître.

Bernanos citation

 

Proudhon

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Lettre d'un royaliste aux amis qui désespèrent de la France.

6 Octobre 2012, 14:45pm

Publié par AF Provence

Dans son blog http://nouvelle-chouannerie.com/, Jean-Philippe CHAUVIN, professeur d'Histoire en lycée, a publié jeudi 4 octobre un article que tout militant royaliste et tout amoureux de la France doivent garder en mémoire car il montre que la France conserve de nombreux atouts et car il rappelle que la France souffre essentiellement de la république.

Il souffle en ce moment comme un vent de défaitisme et de fatalisme dans ce pays, et je le regrette profondément, je l’avoue ! Ainsi, quand un de mes amis et collègues me dit d’un air presque fâché que l’avenir de ses enfants n’est pas en France ou qu’un ancien élève, brillant et prometteur, considère que la France n’a pas d’autre destin que de devenir une province d’une Europe fédérale à venir, je m’insurge, avec toute l’amitié que j’ai pour ces personnes si diverses et si proches de moi sur d’autres sujets, en particulier littéraires ou sociétaux : non, la France n’est pas finie ! Non, elle n’est pas non plus condamnée à se dissoudre dans un grand « machin » européen ! Oui, elle a un avenir ! Oui, elle est notre avenir ! Et je le prouve !


   - La France possède un territoire métropolitain vaste et riche d’un patrimoine historique et environnemental à nul autre pareille, et cette particularité est aussi valable pour notre Outre-mer, de La Réunion aux Antilles, de la Polynésie à Mayotte, de Saint-Pierre-et-Miquelon à la Guyane.

   - Elle est la première destination touristique mondiale, la principale puissance agricole européenne avec des produits du terroir d’une telle diversité que le général de Gaulle plaisantait sur la difficulté à gouverner un pays qui avait autant de fromages différents.

   - Mais la France a aussi un immense territoire maritime qui s’étend sur toutes les mers du monde et elle possède la 2ème Zone économique exclusive (ZEE) de la planète, ce qui lui ouvre de multiples possibilités énergétiques, halieutiques et environnementales.

   - Elle a aussi une maîtrise technique exceptionnelle dans le domaine aérospatial, avec, en prime, la base de lancements de Kourou, en Guyane, maîtrise et base que lui envient les puissants voisins états-unien et brésilien.



   - La France, c’est aussi une des meilleures armées du monde, aujourd’hui aguerrie par son engagement de longue date en Afghanistan et malgré ses pertes cruelles.

   - C’est aussi une langue et un espace géopolitique linguistique, la francophonie, qui permet de relayer la culture et la diplomatie française aux quatre coins du monde et d’assurer une alternative au « monolinguisme » anglais…


Je pourrai ainsi longtemps décrire tous les éléments qui font de la France une puissance véritable en ce monde complexe et parfois dangereux, et qui prouvent que notre nation a de multiples cordes à son arc.


Mais alors, pourquoi ce défaitisme chez nos contemporains ? Pourquoi cette impression déroutante d’un déclin irrémédiable de la France ? Maurras résumait cet étrange sentiment par une formule polysémique : «les Français ne s’aiment pas», c’est-à-dire ne s’aiment pas eux-mêmes (une sorte de masochisme national, pourrait-on dire…) et n’aiment pas leurs compatriotes (une forme d’individualisme qui fait préférer le lointain au proche…) ou, plutôt, ne croient pas en leurs capacités à surmonter ensemble les obstacles… Le reste d’un fatalisme issu des Gaulois qui semblaient craindre que le ciel leur tombe sur la tête ?


En tout cas, quand Maurras employait cette formule, il ne s’agissait pas, ni pour moi non plus, de condamner ces Français si paradoxaux mais de les appeler à surmonter ce doute inscrit en eux : c’était un double cri d’amour de Maurras à la France et à ses Français ! Oui, croire en la France, aimer ceux qui l’habitent et la vivent pour la faire aimer par ceux qui la côtoient et la visitent !


Ne jamais désespérer de la France, bien au contraire !


Dans son histoire, la France a connu bien pire que maintenant, et elle est toujours là !

 

Mais, lorsque je lis la presse, que j’écoute ceux qui nous gouvernent et ceux qui aspirent à le faire, je comprends aisément la désespérance de mes interlocuteurs : quelle démagogie, quelle vanité politicienne, quelle suffisance mêlée de lâcheté, quelle bêtise dans les propos de ces maîtres successifs de la République ! Et que de renoncements, de craintes de n’être plus les coqs de village, de n’avoir plus leur assiette au beurre sous les ors et argents de ce Semble-Etat qui n’est que la caricature de ce que doit être un véritable Etat politique, «qui règne et qui gouverne».


Ce n’est pas de la France dont il faut douter, mes amis, mais c’est de la République qu’il faut se défaire, dans les esprits comme dans la réalité. C’est d’elle dont crève la France, c’est elle qui obscurcit son horizon ! Avec la République, c’est tous les jours « Mai 40 » !


J’aime passionnément la France comme je vous aime, mes amis, mes collègues, mes élèves : alors, je vous en conjure, ne désespérez pas de la France car elle a besoin de vous, mais n’attendez rien de la République car elle est cette sangsue qui, aujourd’hui, désespère Aulnay-sous-Bois comme Versailles, qui abandonne les salariés de Sanofi et ceux de PSA ou de Renault.


Oui, je vous le dis, la France mérite mieux que la République et, vous aussi, vous méritez mieux que cette usurpatrice au bonnet phrygien qui vous promet constamment la lune et traîne toujours dans le caniveau de ses « affaires » et compromissions !

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