Affaire Lorant Deutsch: Le droit au débat et le droit à liberté d'expression doivent être défendus.

Lorant DEUTSCH, attaqué par le Parti Communiste qui veut que la Mairie de Paris cesse de faire la promotion de son livre "Le Métronome", répond au PCF : ""Je veux bien débattre de mon livre avec des historiens mais pas avec des militants politiques"

Ces citations sont extraites de la déclaration du comédien et écrivain à l'AFP, depuis l'île de Ré, et qui a été reprise par plusieurs sites d'information:

"L'Histoire ne peut pas être un instrument politique. Ce que j'ai voulu, c'est la raconter [...]. Ceux qui m'accusent de la manipuler, d'être un idéologue, ont tort et je leur retourne le compliment".

"Je ne suis ni un idéologue, ni un faussaire historique, mais un amoureux de l'Histoire, avec toutes ses cicatrices, et ce sont ces élus du Front de gauche qui ont une vision terriblement orientée. Mais, moi, je respecte leur éclairage. Qu'ils respectent le mien".

"Toute cette polémique est partie d'un étudiant en histoire qui a pris mon livre pour cible et s'acharne depuis six mois à détruire mon travail et insinue que je suis le relais d'une idéologie", s'insurge le comédien, faisant allusion à William Blanc, doctorant à la Sorbonne qui organise des conférences et des visites guidées de Paris.

"Ce n'est pas grâce à ses vidéos amateurs sur Paris qu'il se serait fait connaître. Je me félicite qu'il le soit maintenant grâce à moi".

"Je ne veux pas tomber dans ce piège, rétorque l'acteur. "J'ai dit que j'étais royaliste mais je ne suis pas un militant politique. Je suis un enfant de la République, j'aime mon pays", dit-il. "Je veux bien débattre de mon livre avec des historiens mais pas avec des militants politiques", ajoute Lorànt Deutsch.

 

Hôtel de ville de Paris, 4 juin 2010. Le maire de Paris, Bertrand Delanoé, récompense Lorànt Deutsch de la médaille de vermeil de la Ville pour son ouvrage « Métronome ».

Métronome, l'Histoire de France au rythme du métro parisien (Michel Lafon), paru en 2009, s'est vendu depuis à près de 2 millions d'exemplaires et une version télévisée de l'ouvrage a battu des records d'audience sur France 5 en 2012".

Mais est-il possible d'avoir encore droit à la lberté d'expression quand on n'appartient pas à certains milieux? Et, quand on est attaqué, a-t-on le droit de savoir quelles sont les accusations et a-t-on le droit de se défendre?

Rien qu'en posant ces questions, le sang se glace.