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Blasphème à Avignon

1 Avril 2011, 17:51pm

Publié par AF Provence

 

Le site "Les Manants du Roi" révèle à ses abonnés un véritable scandale qui s'étale sur les murs d'Avignon depuis quelques mois.


"Les affiches d'une exposition soulèvent l'ire de nombre de nos amis... Pour inciter à visiter une exposition d'«art moderne», quoi de plus excitant que de reproduire le « Piss Christ » d'Andres Serrano? Blasphème?

Bien sûr, comme il se doit pour être artistiquement « correct ».
Il y eu aussi en son temps les « affiches »  Benetton... provocantes à souhait...


Il y a foison d'«œuvres» mettant le Christ en « scène» serranochristincarndans toutes les situations et positions. Nous pourrions ouvrir une rubrique hebdomadaire. Humilié, violenté, renié,  il l’a été et il l'est encore chaque jour. Il l'est par nous tous non pas par des «œuvres  que nous serions incapables de faire. Il l'est dans la chair des enfants qui sont tués dans le sein de leurs mères; il l'est dans tous les « petits », les « faibles » qui reçoivent les crachats du monde... il l'est dans la violence que subisse nos frères d'Orient. Il l'est dans tous les mensonges distillés chaque jour dans les manœuvres du Grand jeu qui se déroule sous nos yeux et qui force nos oreilles... Nous protestons, nous pétitionnons, nous manifestons notre colère et nous attendons la « suivante »...

Elle s'étale sous le soleil d'Avignon...

De l'auteur, l'on nous dit qu'il a été élevé dans un strict environnement catholique, qu'il est fasciné par la mort aussi. Qu'importe. Cette «photographie» de 1987 d'un « petit » Christ en plastique plongé dans un verre d'urine de «l'artiste», Andres Serrano, a déjà été exposée en 2009 à la BNF (Richelieu) dans le cadre de l'exposition «Controverses, photographies à histoires».
Aujourd'hui, elle est visible dans les rues d'Avignon par voie d'affiches annonçant une exposition..;
Celle de la collection Lambert qui a pour titre «Je crois aux miracles - 10 ans à la collection Lambert».
  Bien sûr, une exposition parrainée par les élu(e)s de tout poil, le Ministère de la culture, et financée par «l’ambassadeur de l’art de vivre occidental dans ce qu’il a de plus raffiné» : L.V.M.H. …
Les «amateurs» avaient déjà pu découvrir les «œuvres» de Serrano exposées dans l'hôtel de Caumont, belle demeure du XVIIIe siècle d'Yvon Lambert...
Cette nouvelle exposition consacrée à je ne sais combien d' « œuvres » et d'artistes aurait bien pu être annoncée par la reproduction d'une toute autre photographie... mais devinez pourquoi c'est le «Piss Christ» qui a été retenue?...
Le «catho», le «chrétien», a toujours bon dos. Soit il est vilipendé, soit il est un paillasson sur lequel on peut s'essuyer les pieds. Dans le meilleur des cas...
Jusqu'à quand?...
Imaginez la même affiche, le même verre d'urine avec un «Mahomet» ou un Rabbin?

Bien sûr, la pétition...

http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=591215

Bien sûr que nous ne sommes pas grand «clerc» pour crier au blasphème. Nous ne nous prononcerons donc pas. Mais si d'aventure nous cheminions dans la belle ville d'Avignon, tombant sur une de ces affiches, peut-être que nous tomberions à ses pieds, à genoux, pour une dizaine de chapelets... en invitant les Avignonnais à faire de même...


Simon de Quoisiry, le 30 mars 2011"

 

 

P.S.: nous encourageons nos lecteurs à soutenir cette protestation, mais en regrettant de l'apprendre maintenant alors que l'exposition montre ses horreurs depuis décembre et qu'elle se termine le 8 mai.

Commenter cet article
J
<br /> Il est temps pour les catholiques de réagir par rapport à la racaille en col blanc qui pousse toujours plus loin la provocation anti-chrétienne entre un repas du Siècle - pour celle de haut vol- et<br /> la loge F...M... plus classiquement et pour un plus grand nombre.<br /> leur force, c'est aussi notre manque de réaction par rapport à des actes comme celui-ci<br /> <br /> <br />
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V
<br /> Réaction de la Ville d’Avignon<br /> <br /> A propos de la photo d’Andres Serrano présentée dans l’exposition de la Collection Lambert, « Je crois aux miracles », et devant l’émoi qu’elle suscite auprès de certains visiteurs, je tiens<br /> d’abord à préciser que la municipalité avignonnaise, comme l’ensemble des collectivités publiques, n’a pas vocation à s’immiscer dans les choix artistiques effectués par les responsables d’un lieu,<br /> qui n’est pas un musée municipal, et dont la collection appartient à un mécène privé, l’un des plus reconnus de France. Par ailleurs les expositions ainsi organisées, sont présentées au sein d’un<br /> lieu fermé qui ne peut être assimilé à un espace public.<br /> <br /> Si je comprends l’émotion provoquée chez certains par la vision de cette photographie, laquelle témoigne bien du conflit qui peut parfois exister entre, les intérêts des artistes en matière de<br /> liberté d'expression et, la réaction que ce type d'œuvre peut susciter, j’attire l’ attention sur l’interprétation qui peut en être faite et la liberté de jugement de chacun. Là où certains voient<br /> un blasphème et une atteinte à la religion, d’autres voient au contraire une dénonciation de ce que la société contemporaine fait subir à celle-ci, c’est en l’occurrence la position de<br /> l’artiste.<br /> <br /> C’est le pouvoir de l’art de susciter ainsi des débats contradictoires qui tendent un miroir à notre société. Il en va autrement de « l’art du pouvoir », autrement dit de « l’art officiel » dont on<br /> sait à quelles dérives il peut conduire, dès lors que le politique décide de ce qui doit être montré au public, de ce qui est bien et de ce qui est mal.. Ainsi la Collection Lambert assume ses<br /> choix artistiques, comme le font d’autres grandes structures culturelles en France ou à Avignon, sans que les élus ne puissent l’entraver. Il ne peut, dans un Etat libre, en être autrement.<br /> <br /> Les brasiers des autodafés nous le rappellent à chaque détour d’une histoire contemporaine qui porte encore les stigmates de ses totalitarismes.<br /> <br /> Marie-Josée Roig<br /> Député-maire d’Avignon<br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Mille excuses Monsieur le maire, les benêts que nous sommes n'avions pas compris en quoi pisser sur le Christ pouvait être une merveilleuse façon de défendre la religion catholique face<br /> à une modernité destructrice de toutes les traditions.<br /> <br /> <br /> Et je n'avais pas non plus l'impression que dans une France qui fut "fille aînée de l'Eglise", réclamer pour les Chrétiens un peu de dignité fût considéré par l'Etat républicain comme une<br /> réincarnation des régimes totalitaires brûlant les livres et imposant un art officel.<br /> <br /> <br /> Il nous a semblé bon de faire usage de notre liberté d'opinion et d'expression. Nous avions sans doute oublié que, pour les ennemis de a liberté, il n'y a pas de liberté.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />