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Une ambiance de fin de règne.

6 Avril 2013, 12:33pm

Publié par AF Provence

Communiqué de l’Action française (samedi 6 avril 2013) 

aflogo19qu.jpgL’affaire Cahuzac plongerait le monde médiatico-politique dans un grand émoi…

Si la réalité n’était pas aussi tragique, on rirait de ces assauts de moralisme outragé, de ces poses vertueuses des « régimistes payés ».

D’abord, précisons que le mensonge d’Etat, la corruption, les lois ineptes, ne sont pas l’apanage exclusif de la gauche libérale socialiste. La droite libérale démocratique (celle que la gauche, entre deux insultes, reconnaît comme républicaine) pratique le même sport a peu près au même rythme.

Ces deux faces d’une même médaille utilisent la règle convenue du jeu électoral qui, comme dans « Qui veut gagner des millions ? », fait tous les cinq ans un heureux gagnant.

Mensonge, corruption… Mais rappelons-nous : Cela a commencé dès la révolution ! Tandis que Danton s’enrichissait, comme de nombreux « citoyens décideurs » avec la récupération des « fermes générales » et le pillage des biens de l’Eglise, que soixante départements sur quatre-vingt quatre, malencontreusement consultés, souhaitaient le maintien de la monarchie et qu’on écrasait dans le sang les révoltes populaires qui éclataient partout en France, on fondait la République une et indivisible, déjà dans le mépris du peuple que l’on séduisait par le mensonge ou soumettait par la terreur.

Comment se pourrait-il que née ainsi, la République, produise de bons fruits ?

Les affaires ont émaillé la vie de celle que Maurras appelait la « femme sans tête », du scandale de Panama à l’affaire Stavisky, qui vit descendre les patriotes dans la rue.

Jusqu’alors, la République tenait au moins une relative légitimité de la défense de la Nation dont elle se faisait la championne, mission régalienne qu’elle eut l’intelligence d’hériter de la monarchie capétienne, non sans la déformer et faire malheureusement du nationalisme une caricature belliciste.

Mais, ses abandons successifs de souveraineté tendant à dissoudre la Patrie dans l’Union européenne, elle même antichambre du mondialisme anglo-saxon, est en train de lui retirer toute reconnaissance du peuple, la rendant de plus en plus étrangère à la France réelle. La loi Taubira, qui s’inscrit dans ce planning mondialiste et vise à transformer nos peuples de France en une foule anonyme de clones asexués, complétant le projet de métissage obligatoire défendu par Sarkozy, devrait achever de convaincre les patriotes que non seulement la République n’est pas la France, mais encore qu’elle met en grave danger notre Patrie construite par huit siècles de monarchie capétienne.

Pour sauver la France, il faut abattre d’urgence la République.

 

Olivier Perceval,

Secrétaire Général de l’Action française

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