L'escroquerie des élections municipales

Les élections municipales sont le scrutin devant intéresser le plus les Français car il s'agit de choisir ceux qui vont gérer le quotidien de la commune. Du moins, il en était ainsi jusqu'à présent.

Mais, maintenant, les électeurs, en votant pour leurs conseillers municipaux, vont désigner aussi leurs conseillers communautaires  qui vont diriger les communautés de communes. Ce vote à double détente confine à l'escroquerie au détriment des citoyens peu informés.

L'ignorance est utilisée parfois pour des ecroqueries encore plus manifestes. Le meilleur exemple en est fourni à Marseille.

Marie-Arlette CARLOTTI, candidate P.S. et ministre du gouvernement AYRAULT, et donc censée être bien informée, diffuse un tract sur la saleté des rues. Elle propose d'agir en mettant les cantonniers sous l'autorité du maire de secteur.

 

Elle ne précise cependant pas que la propreté marseillaise est du ressort de MPM, la communauté urbaine présidée par le socialiste Eugène CASELLI. Elle critique ainsi la gestion d'un camarade de parti. Mais combien de Marseillais le comprendront-ils?

Le 23 et le 30 mars, les élections municipales seront bien une escroquerie. Le régime républicain arrive parfaitement à polluer toutes les possibilités de véritable gestion de leurs affaires par les Français.

Est-ce à dire qu'il vaut mieux ne pas aller voter? Pas du tout et l'on peut suivre les consignes données par Charles MAURRAS en 1929. Sans être accusé de réciter bêtement le catéchisme maurrassien, il faut reconnaître qu'elles sont toujours valables:

"Elire le plus grand nombre possible d'honnêtes gens pour la garde et le maintien de la police locale et des deniers publics, se rallier à tout ce qui combat effectivement l'influence des sans-patrie et les gaspillages de l'étatisme municipal, ce sont les principes fondamentaux."