Il n'y a pas eu de vacances pour la poudre aux yeux

Habituellement, quand arrive la rentrée scolaire, on peut penser que la vie reprend après l'engourdissement de l'été. Il n'en est rien cette année. Les journalistes ont été constamment sollicités pour tenir les Français moyens au courant d'une actualité haletante:

- la crise de l'euro: le président SARKOZY s'est démené avec la chancelière allemande pour sauver la monnaie européenne. Mais, à chaque fois qu'un plan est imaginé, l'évolution économique le rend inopérant;

- en Libye, les bombardements des avions français et anglais et l'aide des conseillers militaires ont permis aux rebelles de s'emparer de pratiquement tout le pays;

- les faits divers criminels s'accumulant à Marseille, un préfet est changé et un ministre vient voir la porte d'Aix;

- les socialistes voient s'exacerber les querelles entre les socialistes candidats à la candidature.

Il ne fallait pas s'attacher à tous les détails car la clef est toute simple: l'élection présidentielle aura lieu dans quelques mois et toute la classe politique ne pense qu'à elle. Le président sortant veut tranquilliser l'électorat en montrant qu'il lutte contre la criminalité, qu'il a eu raison d'engager notre armée de l'autre côté de la Méditerranée et qu'il se débat pour sauver la monnaie unique. Quant aux socialistes, chacun veut montrer qu'il fera mieux quand il sera à l'Elysée.

Le système républicain montre sa nuisance car notre soit-disant "élite" cherche avant tout à se montrer à la télévision au lieu de travailler à résoudre vraiment les problèmes de notre société. Mais il faudrait reconnaître que la priorité doit être donnée à la nation, que l'utopie européiste, le mondialisme et le libéralisme sont à combattre. Il faudrait avoir l'indépendance et la durée au sommet de l'Etat. Il faudrait le Roi.