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Deux non-événements et une vérité politique

20 Septembre 2014, 01:47am

Publié par AF Provence

Les journalistes qui aiment parler ou écrire pour ne rien exprimer peuvent être ravis: en vingt-quatre heures, ils ont eu deux événements leur permettant d'alimenter feuilles de papier et écrans de télévision. Le président de la république en place a organisé une conférence de presse et l'ancien président a annoncé qu'il voulait prendre la direction de son parti. En plus, ils ont été bien gentils de se succéder afin que l'attention ne retombe, du moins celle des journalistes car celle des Français ordinaires est moins évidente.

En réalité, il n'y a là rien de bien exaltant. François Hollande est devenu totalement inaudible et ce qu'il a dit était terne et sans intérêt. Quant à Nicolas Sarkozy, son désir de revenir au premier plan de la politique active était connu de tous depuis des mois.

 

conférence de press#110321AParu dans "Nice-Matin" de vendredi 19 septembre 2014


Ces deux hommes, qui ont certaines qualités, montrent qu'ils sont incapables de diriger la France. L'ancien président du conseil général de Corrèze a reconnu que "c'est pas facile" de diriger un grand pays. Est-ce à dire qu'il l'ignorait avant d'être élu et qu'il s'est porté candidat sans savoir ce qu'il aurait à réaliser? Il aurait peut-être mieux valu, pour lui comme pour les Français, qu'il apprenne avant d'être au pouvoir, qu'il soit bien préparé à cette tâche.

Le président élu en 2007 met toute son énergie à revenir en politique... pour simplement prendre la tête d'un parti. Il ne conçoit l'action politique qu'à travers le prisme des luttes partisanes. Lui qui se veut un recours pour des Français déboussolés va entretenir la division.

Ces deux personnages ayant ou ayant eu la charge de diriger la France montrent parfaitement bien deux des principaux vices du régime républicain: les divisions partisanes et l'absence de préparation aux réalités du pouvoir.

Merci, Messieurs les présidents de la république, de montrer ainsi, par contraste, les bienfaits de la monarchie où le souverain est éduqué pour le rôle qu'il doit tenir et où le souverain, ne dépendant pas de l'élection et des partis, est réellement indépendant !

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