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Art et mondialisation

17 Octobre 2013, 12:12pm

Publié par AF Provence

 

L’Art, l’argent et la mondialisation


conférence de Nathalie Moureau


lundi 21 octobre 2013 à 18h


Espace LECLERE

5, rue Vincent Courdouan 13006 Marseille
(www.leclere-mdv.com)

 

Présentation et signature de l’ouvrage paru sous la direction de Jean-Noël Bret et Nathalie Moureau aux éditions de l’Harmattan

http://pmcdn.priceminister.com/photo/l-art-l-argent-et-la-mondialisation-de-jean-noel-bret-954741580_ML.jpgNathalie Moureau, spécialiste du marché de l’art contemporain, est maître de conférences en sciences économiques et chercheur au LAMETA, Université Montpellier 1.
Ses travaux portent essentiellement sur l’économie de la culture. Elle est l’auteur de nombreux articles et ouvrages, notamment « Le marché de l'art contemporain » aux éditions de La Découverte, avec Dominique Sagot-Duvauroux.


Quand la crise se déclarait en 2008 et infectait les sociétés à l’échelle de la mondialisation, pendant que le marché international de l’art contemporain continuait -jusqu’à aujourd’hui- de flirter avec les résultats insolents de l’industrie du luxe, en 2009, à Marseille, un colloque tentait d’en détricoter les tenants et aboutissants pour le domaine de l’art et la culture. Cinquième volet du cycle «L’histoire de l’art en question(s)», L’art, l’argent et la mondialisation sous la direction de l’économiste Nathalie Moureau et l’historien de l’art Jean-Noël Bret, restitue les différentes participations et réflexions amenées par ces rencontres. Des économistes, sociologues, philosophes, un critique d’art et un artiste tracent les linéaments complexes du phénomène.

Galeries, foires, biennales, rôle des institutions publiques d’état et européennes, commissaires, historiens, collectionneurs (grands), critiques, comment par divers canaux chacun participe à la consécration de certains artistes, valorisent les collections (grandes) privées et leurs propriétaires comme autant de valeurs, infléchissant aussi la gouvernance des établissements culturels et patrimoniaux (l’exemple de la Rmn/Réunion des musées nationaux selon Guillaume Montsaingeon) vers une conception managériale propre aux grands domaines industriels et financiers, l’artiste devenant un véritable entrepreneur porté aux nues de la réussite.

La photographie a réussi l’épreuve du marché note Dominique Sagot-Duvauroux.

Le cas de la Chine pour Alain Quemin incite à «reconsidérer les théories sur la globalisation culturelle».

Pour l’artiste Raoul Marek la culture mondialisée «repose […] sur la variété des cultures et la qualité des échanges». Cependant Nathalie Heinich rappelle que derrière la crise financière subsiste une crise des valeurs (immatérielles).

«Les artistes sont-ils encore susceptibles de créer indépendamment du système économique ?» s’interroge Marine Crubilé.
Un bouquin indispensable, sobre, mais foisonnant jusqu’aux notes de bas de page.

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