Pourquoi les noms des rues ne sont plus l’expression du patrimoine historique Français ?
Il semble que les militants politiques, et particulièrement les communistes après la Révolution de 1917, ont inauguré la fâcheuse habitude de donner les noms de « héros » étrangers aux rues des communes qu’ils avaient conquises aux élections municipales. Nous avons tous emprunté dans les banlieue rouges l’avenue Lénine, Trotski ou Karl Marx. À leurs yeux, sans doute, ces personnages étaient des bienfaiteurs de l’humanité, et dignes à ce titre de figurer à côté des Bayard, Du Guesclin, Lyautey, Jaurès ou De Gaulle. La droite revenue dans certaines de ces villes s’empressa de débaptiser la plupart de ces artères pour leur donner des noms s’inscrivant davantage dans le patrimoine historique de notre patrie.
À l’heure où la France est plongée dans une crise d’identité, où sa souveraineté dans le concert des nations est de plus en plus contestée, le temps est peut-être venu de valoriser ceux qui ont contribué à sa longue construction, donnant à ce pays son caractère unique. Les Français ont besoin de se rappeler qui ils sont, d’où ils viennent et qui sont ceux qui les ont précédés sur cette portion de terre si belle et si unique.
Ainsi, une rue de Stains, en Île-de-France, a été rebaptisée au nom d’une des femmes de Mahomet. Comment comprendre ce message quand on est Français, de souche ou d’adoption, catholique ou non, musulman bien intégré ? Que « les enseignements et les valeurs » de la femme d’un conquérant musulman du VIIe siècle sont censés inspirer les habitants de Stains, comme le précise le panneau ? Peut-être que le premier magistrat de la ville, Azzédine Taïbi, n’a pas bien compris que sa commune était française et que la rue de Pontoise n’a aucune vocation à devenir rue Khadija Bint Khuwaylid.
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